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  • : le blog ut-pupillam-oculi par : Eric
  • : Je me propose de partager quelques réflexions, et de voyager avec vous dans l' univers spirituel de personnalités d' exception. Vous pouvez me laissez vos commentaires, afin que je puisse corriger les articles si nécessaire.
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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 16:25
La mesure de l' humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre.

Cela vaut pour chacun comme pour la société. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrances et qui n' est pas capable de contribuer, par la compassion, à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée aussi intérieurement est une société cruelle et inhumaine.

j--sus-marie-jean.jpg

Cependant la société ne peut accepter ceux qui souffrent et les soutenir dans leur souffrance, si chacun n' est pas lui-même capable de cela et, d' autre part, chacun ne peut accepter la souffrance de l' autre si lui-même personnellement ne réussit pas à trouver un sens à la souffrance, un chemin de purification et de maturation, un chemin d' espérance.

Accepter l' autre qui souffre signifie, en effet, assumer en quelque manière sa souffrance, de façon qu' elle devienne aussi la mienne.

Mais parce que maintenant elle est devenue souffrance partagée, dans laquelle il y a présence d' un autre, cette souffrance est pénétrée par la lumière de l' amour.

La parole latine CONSOLATIO, consolation, l' exprime de manière très belle, sugérant un être-avec dans la solitude. Ou encore la capacité d' accepter la souffrance par amour du bien de la vérité et de la justice est constitutive de la mesure de l' humanité, parce que si en définitive, mon bien-être, mon intégrité sont plus importants que la vérité et la justice, alors la domination du plus fort l' emporte ; alors règnent la violence et le mensonge.

ukraine.jpg

La vérité et la justice doivent être au-dessus de mon confort et de mon intégrité physique, autrement ma vie elle-même devient mensonge.

Et enfin, le " oui  " à l' amour exige toujours de sortir de mon moi, où je me laisse émonder et blesser.

L' amour ne peut nullement exister sans ce renoncement qui m' est aussi douloureux à moi-même, autrement il devient pur égoïsme et, de fait, il s' annule lui-même comme tel.


  Extrait de l' Encyclique de SS Benoît XVI :
 SPE SALVI, paragraphe 38, 30 novembre 2007.

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13 décembre 2007 4 13 /12 /décembre /2007 18:50
François Marinoni naquit je jour de la Noël 1490, dans une famille de la région de Bergame, qui appartenait alors à la république des Doges de Venise.
Il étudia à Padoue, et reçut l' ordination sacerdotale. Il accomplit son service presbytéral à la Basilique Saint-Marc de Venise.

Le 29 mai 1528 fut pour lui comme une seconde naissance. L' Ordre des Clercs Réguliers l' accueillit à l' âge de 38 ans sous le nom de Jean. Cet ordre venait d' être fondé en 1524 par saint Gaëtan de Thiene ( 1480-1547 ), par Mgr Carafa, évêque de Chieti, et futur pape, sous le nom de Paul IV, ainsi que par d' autres prêtres qui furent connus comme prêtres " Théatins ", du nom de Chieti, ou Theates, en latin. L' Ordre avait d' abord pris comme nom celui d' Oratoire de l' Amour Divin, et participait de ce grand mouvement de renouveau de l' Eglise et d' une spiritualité plus axée sur une relation personnelle de l' homme envers son Seigneur.

L' Ordre des Théatins était né l' année même où Luther défroqua et abandonna son Ordre augustin.

theatins.jpg

Les Théatins voulaient renouveler l' Eglise de l' intérieur, sans révolte ni vagues intempestives...Il fallait commencer par les clercs, qui parfois menaient une vie de scandale.
Le bienheureux Jean Marinoni retrouva dans ce nouvel Ordre l' esprit des premières communautés chrétiennes de Jérusalem, décrites dans les Actes des Apôtres.

En 1533, le Pape Clément VII manda Gaëtan de Thiene et Jean Marinoni à Naples, ville du Vice-Roi d' Espagne, où bouillonnaient des ferments réformateurs et parfois anti-romains. Jean succéda à Gaëtan à la tête de l' Ordre en 1547.
Il put mener à bien la formation d' une nouvelle génération de clercs dans la région napolitaine et dans le sud de l' Italie qui appartenaient à la couronne espagnole. Ils répandirent l' usage des sacrements parmi les laïcs. 

Il supprima l' usage du bénéfice ecclésiastique, et redonna un esprit plus évangélique à ces nouveaux prêtres. Ils venaient en aide aux pauvres, dans des villes souvent touchées par la misère et les épidémies.
Le Pape Paul IV ( Théatin ) pensa à lui comme archevêque de Naples, mais il refusa, préférant défendre la Foi, comme simple prêtre.

Il mourut du choléra, le 13 décembre 1562. Le Pape Clément XIII le béatifia, en 1762. Ses reliques reposent à Saint-Paul-Majeur de Naples, près de celles de saint Gaëtan de Thiene ( fêté le 7 août ), de saint André Avellino, et du bienheureux Paul Burali. 


C' est aussi aujourd' hui la fête de sainte Odile :  http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-4882181.html

et la fête de sainte Lucie : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-4882116.html
 
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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 19:46
Louis ( Ludwik ) Bartosik naquit en Pologne à Kokanin, le 21août 1909. Son père était cordonnier. Malgré la situation modeste de sa famille, il parvint avec l' aide du curé et d' amis bienfaiteurs à poursuivre ses études au lycée de Kalisz. Le 8 septembre 1927, il émit ses premiers voeux religieux, au sein de l' Ordre des Frères Mineurs Conventuels, où il prit le nom de Frère Pie ( Pius ).

bartosik.jpg

Il poursuivit ses études au séminaire franciscain de Sanok, puis à Lwow. En 1931, il entreprit des études de philosophie et de théologie au séminaire majeur des Franciscains de Cracovie. Il y reçut l' ordination sacerdotale, en 1935. Sa première destination fut le couvent de Krosno, où il se distingua pour son assiduité au ministère de la confession.
En août 1936, il fut transféré au couvent de Niepokalanow, à la requête explicite du futur saint Maximilien-Marie Kolbe. Niepokalanow, ou Cité de l' Immaculée, était un immense couvent fondé par lui dix ans auparavant. C' était aussi un centre médiatique, dirait-on aujourd' hui, où l' on imprimait et diffusait des revues, des journaux et des brochures catholiques. On lança même une radio en 1938. 

A la veille de la seconde guerre mondiale, Niepokalanow était le plus grand couvent du monde, avec 13 Pères, 18 séminaristes, 527 jeunes moines, 82 novices et 122 garçons dans un petit séminaire ! 

Sensible à ses qualités intellectuelles, en plus de ses qualités spirituelles, le Père Kolbe l' assigna à la tâche de rédacteur de la revue " le Chevalier de l' Immaculée ". Revue missionnaire franciscaine qui connaissait un succès certain dans la nouvelle Pologne de l' époque.
Il travaillait aussi à un ouvrage de mariologie, dont on conserva après sa mort une version dactylographiée. Ses Frères se souviennent de lui comme un Franciscain généreux qui donnait de son temps pour confesser et prodiguer des conseils spirituels.

www.kolbe.pl

kolbe-arrestation.jpg

Il fut arrêté par les occupants allemands, le 19 septembre 1939, avec le Père Kolbe et une quarantaine de confrères. Il passa trois mois au camp de Lamsdorf et dans d' autres camps de transit. Il supporta patiemment la faim et les souffrances, répétant : " Nous avons prêché aux autres la patience ; à présent que nous devons supporter nous-mêmes ces souffrances, quelle valeur auraient nos paroles, si cela ne se confirmait par des actes ? "
 Il fut libéré, le jour de l' Immaculée Conception le 8 décembre 1939, et retourna au couvent, vidé d' une grande partie de ses moines, afin de garder le matériel. Le Père Kolbe, libéré lui-aussi, abrita dans la Cité de l' Immaculée, où l' on ne pouvait plus publier, des foules de personnes déplacées, qui venaient en majorité de la région de Poznan. Le jeune Père Bartosik aida à l' organisation de cette nouvelle structure...Il y avait 3000 personnes, parmi lesquelles 2000 Juifs, chassés de chez eux, et dont le pouvoir allemand ne savait que faire pour l' instant...En plus de l' organisation matérielle ( ateliers de réparations et ateliers de couture, pour procurer du travail, etc... ), les Franciscains mirent en place aussi l'adoration perpétuelle à l' église moderne du couvent qui était encore ouverte.

niepokalanow-chiesa.jpg

A nouveau, il fut arrêté par la gestapo, le 17 février 1941, avec le Père Kolbe, le Père Bajewski et deux autres religieux. Les Allemands avaient décidé de vider définitivement le couvent. Ils furent détenus à la prison de la rue Pawiak, et le 4 avril 1941, en pleine Semaine Sainte, il fut déporté avec le Père Bajewski à Auschwitz ( le Père Kolbe y sera déporté le 25 mai ).
Il fut assigné aux travaux forcés, à la construction ; mais malade, il fut finalement destiné à l' hôpital du camp. Il s' efforça de soutenir ses compagnons d' infortune, aussi bien physiquement que moralement. Là aussi, il donna le sacrement de la confession.

Il mourut à l' infirmerie, après avoir reçu les derniers sacrements, dans la nuit du 12 au 13 décembre 1941.

Lien : http://franciszkanie.pl
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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 20:44
Jérôme ( Girolamo ) Ranuzzi ( ou Ranucci, selon une graphie plus moderne ) naquit en 1410 à Sant' Angelo in Vado, dans une famille de notables qui accèdera plus tard à de hautes fonctions.
Adolescent, il entra au Couvent des Servites de Marie* à S Angelo in Vado, puis il poursuivit ses études de théologie et de philosophie à Bologne. Après avoir reçu son titre de bachelier, il fut ordonné prêtre et retourna dans son couvent d' origine.
Un document daté de 1449 témoigne de sa présence au Couvent en tant que vicaire du Provincial de l' Ordre, lorsqu' il convoqua le chapitre.
Jérôme Ranuzzi fut essentiellement un homme de doctrine. Il était cité à son époque, dans les ouvrages théologiques, comme le célèbre  " bachelier Jérôme ". 
Le duc Frédéric d' Urbin recourut souvent à lui, et lui demanda conseil. Après la mort du bienheureux, le duc vint souvent lui rendre hommage, sur le lieu de sa sépulture.
Les Servites de l' époque se référaient à lui, comme un ascète rigoureux et un conseiller persuasif. Une tradition locale montre la grotte, où il se retirait souvent, en un ermitage, non loin d' un petit édicule dédié à la Vierge.
En 1462, le " Bachelier " fut à l' origine de la fondation d' un couvent de religieuses, le Couvent de Sainte-Marie des Grâces à S Angelo in Vado.
A partir de sa mort en 1468, des foules de plus en plus nombreuses se confièrent à son intercession. Son culte fut confirmé par le Pape Pie VI, qui le déclara bienheureux, en 1775.
 
 j--r--me-ranuzzi.jpg

*Congrégation fondée par sept laïcs de Florence, en 1233.
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 20:59
bienheureux-bernard-de-j--sus.jpgCésar-Pierre Silvestrelli naquit dans une famille de la grande noblesse romaine, le 7 novembre 1831, au Palais Silvestrelli. Il fut élevé par des précepteurs, puis poursuivit ses humanités au célèbre Collège Romain.
Ses parents étaient profondément catholiques et aidaient les nécessiteux de la Cité éternelle.

A 23 ans, après un accident de chasse, il fit une retraite à S. Angelo sul Fogliano, tenu par les Passionnistes ou Pères de la Congrégation de la Passion de Jésus-Christ. Frappé par la spiritualité des Pères, il demanda en 1857 son admission dans leur Ordre, fondé par saint Paul de la Croix, en 1720.

Malgré sa santé fragile, son authentique vocation le garda fidèle dans son choix. Il eut comme compagnon d' études, au noviciat de Morrovalle, François Possenti, le futur saint Gabriel de l' Addolorata ( 1838-1862 ).Il reçut le nom de Bernard de Jésus. Il retrouva la paix intérieure et ses vertus retinrent l' attention de tous.Il fut ordonné prêtre.

Cependant la situation politique, à cette époque du Risorgimento, était préoccupante pour l' Eglise en Italie.

Le bienheureux Pie IX appela le Père Bernard de Jésus, qui était Supérieur de la Maison Généralice des Passionnistes, à gravir à genoux avec lui, le 19 septembre 1870 fête de ND de la Salette, les marches de la Scala Santa, alors que les troupes de la Maison de Savoie allaient assaillir Rome. 

Le jour suivant, la brêche de la Porta Pia permit aux Garibaldiens d' entrer dans la Ville.

Breccia-Porta-Pia.jpg

Ce fut la fin du pouvoir temporel du Pape, et l' installation au Palais du Quirinal du roi Victor-Emmanuel II. Le Pape avait déjà quitté ce palais. Il s' était installé au Palais du Vatican, qui était mieux protégé, à son retour d' exil de Gaëte. Passé le moment de stupeur, le Père Bernard de Jésus, qui s' était éloigné de Rome, revint donner du courage à ses confrères, et comprit que l' Eglise devait vivre dans une nouvelle époque.Simbolo-preto-cor.jpg

En 1878, le Chapitre général des Passionnistes l' élut comme Préposé Général de l' Ordre, charge qu' il assuma jusqu' en 1888 et qu' il reprit de 1893 à 1907.
Sous sa gouvernance, la Congrégation se remit à fleurir et accueillit de nombreuses vocations. De sept provinces, elle passa à douze. De 750 religieux, la Congrégation en dix ans allait en comprendre 1490 ! Soit un doublement des effectifs.
Il ouvrit de nouvelles maisons en Italie, mais aussi en Angleterre ( province alors extrêmement active et à la pointe du renouveau catholique chez les Anglais, grâce en particulier à l' action de Newman et du mouvement d' Oxford ), en Australie, en Irlande, aux Etats-Unis, en Espagne, au Mexique, en Argentine, en Belgique, en Hollande et en France.

Il fut très estimé des Papes Léon XIII et saint Pie X, et justement nommé dans les milieux ecclésiastiques, le nouveau saint Paul de la Croix. Il refusa d' être élevé au cardinalat, mais il aida de ses biens personnels, avec l' autorisation pontificale, l' Eglise et sa Congrégation, ainsi que des maisons religieuses dans le besoin.

En 1907, il voulut se retirer dans la solitude du couvent passionniste où il avait reçu la vocation ; mais il préféra finalement en 1911 se retirer à l' ermitage de Morricone, près de Rome. Il mourut accidentellement, en tombant de l' escalier, quelques mois plus tard, le 9 décembre 1911. Ainsi son destin l' avait appelé à soutenir l' Eglise en gravissant la Scala Santa, et désormais un autre escalier lui ouvrait l' Eglise du Ciel...

scala-santa.jpg

Sa dépouille fut transférée à l' église de Moricone, tenue par les Passionnistes, en 1931.

On lui doit aussi la construction du sanctuaire de ND des Grâces, situé à Nettuno, et consacré aujourd' hui à sainte Maria Goretti ; ainsi que le centre d' études près de la Scala Santa.

Il écrivit de nombreux ouvrages de spiritualité et des biographies de Passionnistes.

Sa cause fut ouverte en 1942, et il fut béatifié par Jean-Paul II, en 1988. Les Passionnistes sont environ 2500 aujourd' hui dans le monde ; mais leur nombre en France a toujours été relativement réduit ( moins de quarante religieux ).

Lien sur saint Gabriel de l' Addolorata, fêté le 27 février :
http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-5809859.html

Merci au Frère Maximilien-Marie pour ses corrections !
http://leblogdumesnil.unblog.fr






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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 20:02
Aujourd' hui est l' anniversaire de la mort de Joseph ( José ) Ferrer Esteve, à l' âge de 32 ans le 9 décembre 1936, né le 17 février 1904 à Algemesi.
Il était entré au noviciat des Frères des Ecoles Pies +, le 7 août 1919. Il fut ordonné prêtre en 1926. Il enseigna à Albacete et fut maître des novices à Albarracin. La situation étant devenue périlleuse en juillet 1936, il retourna à Algemesi. Mais il fut arrêté le 9 décembre et fusillé. Ses restes reposent à la chapelle de l' école Saint-Joachim des Frères des Ecoles Pies de Valence.

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Il fut béatifié avec douze autres confrères, en 1995, par Jean-Paul II. Leur mémoire liturgique est fixée au 22 septembre.
Lien ( en espagnol ) : http://www.sanjoaquin.escolapios.es

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+ Ordo Clericorum Regulares Pauperum Matris Dei Scholarum Piarum, fondé par saint Joseph de Calasanz ( 1557-1648 ).
http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-12003881.html
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 14:01
Richard ( Recaredo ) de los Rios naquit à Bétera le 11 janvier 1893, dans une famille profondément chrétienne, aussi sa vocation se manifesta-t-elle tôt. Il fut élève au Collège des Salésiens de Valence, et fit sa profession en 1909.
Il fut ordonné prêtre en 1917. Il avait un don d' orateur et jouissait de grandes qualités artitiques.
Il se trouvait à Alicante, lorque la république fut proclamée en 1931, et il dut subir des menaces, mais il ne perdit pas son optimisme. Il fut nommé à Barcelone, Huesca, Campello, Villena, Alicante et Valence.
Lorsque l' école fut assaillie et qu' il dut être incarcéré, il soutint ses compagnons, jusqu' à la mort à Picadero de Paterna, dans les faubourgs de Valence, le 9 décembre 1936.

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Julien ( Julian ) Rodriguez naquit à Salamanque, le 16 octobre 1896. Il devint Salésien en 1917, et fut ordonné en 1930. Il se distinguait par sa générosité. Il était pieux et serviable. Il refusa de se réfugier chez des amis, et se présenta volontairement à la milice, pour rejoindre ses compagnons incarcérés. Il mourut avec eux, le 9 décembre 1936, à Picadero de Paterna.

bienheureux-julien-rodriguez.jpg  

Joseph ( José ) Gimenez naquit à Carthagène, le 31 octobre 1904. Orphelin, il étudia chez les Salésiens d' Alicante. Il fit sa profession en 1925, et fut ordonné en 1934. De caractère bon et jovial, il vivait dans la communauté d' Alcay, près d' Alicante. La guerre civile le surprit en juillet, alors qu' il suivait les exercices spirituels de la communauté de Valence.  
Il fut arrêté avec Antonio Martin, chez qui il se cachait. Ils furent assassinés en prison.

bienheureux-joseph-gimenez.jpg

Ils furent béatifiés en 2001.
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 13:22
Saint Pierre Fourier naquit en Lorraine, à Mirecourt, le 30 novembre 1565. La  Lorraine appartenait alors au Saint Empire Romain Germanique, et était donc un duché indépendant. La Lorraine sera rattachée au Royaume de France en 1766.

saint-pierre-fourier.jpg

Ses parents étaient commerçants en tissus. Le textile était alors avec les ressources minières une des principales activités, en plus évidemment de l' agriculture, du duché.
Malgré la Réforme de Luther qui secouait les principautés voisines, la Lorraine demeurait majoritairement fidèle à Rome.
Le jeune Pierre Fourier se présenta à 14 ans au nouveau Collège des Jésuites, fondé à Pont-à-Mousson, près de Nancy. Il y fit ses humanités jusqu' en 1585. Il y retourna quatre ans plus tard, pour devenir Jésuite. Il fut ordonné à Trêves en 1589.

A partir de 1597, il fut en charge de la paroisse de Mattaincourt, près de sa ville natale. Le bourg comprenait de nombreux artisans. Pour lutter contre la pratique de l' usure, qui minait les rapports sociaux, saint Pierre Fourier mit sur pied un système bancaire de crédit sans intérêts... Le second problème de la paroisse était l' ignorance, aussi créa-t-il une école gratuite pour les garçons et une autre pour les filles. Pour ces dernières, il se fit aider par une jeune fille Mlle Leclerq, devenue par la suite Mère Thérèse de Jésus. D' autres jeunes filles vinrent se joindre à eux, et saint Pierre Fourier les regroupa sous le nom de Chanoinesses de Notre-Dame, selon la règle de saint Augustin.
Quant aux jeunes maîtres, ils devinrent Chanoines Réguliers de Notre-Sauveur.

saint-pierre-fourier-sj.jpg

Entre 1630 et 1648, la guerre de Trente Ans faisait rage, et les Français ravagèrent plusieurs contrées germaniques, en particulier le Palatinat. Ils envahirent aussi la Lorraine, et saint Pierre Fourier fut menacé de mort, car il prenait le parti du duc de Lorraine.
Il dut s' enfuir. Il s' installa à Gray, en Franche-Comté, possession bourguignonne de la couronne espagnole, pour fuir les Français. Il y mourut le 8 décembre 1640. Son oeuvre en faveur de l' instruction allait connaître une grande expansion.

Il fut canonisé par Léon XIII en 1897.

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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 12:56
Here are some new pictures of Notre Dame Church in Bordeaux, built by the Dominicans :

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       Portrait of St. Pius V, a Dominican Pope, painted in 1733 by Brother André, op.

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The Dominican cloister.

http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-13033932.html

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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 13:50
Je me réjouis d' une grande joie dans le Seigneur et mon âme exulte en mon Dieu, car il m' a revêtue des vêtements du salut, il m' a enveloppée du manteau de la justice, comme une épouse parée de ses bijoux.

martigues.jpg

Le Seigneur me posséda dès le commencement de ses voies, avant ses oeuvres, dpuis toujours. Dès les siècles j' ai été formée , dès le début, avant les origines de la terre.
Quand les abîmes n' étaient pas, je fus enfantée, quand il n' y avait pas de sources jaillissantes. Avant que les montagnes aient leurs assises, avant les collines, je fus enfantée.
( Proverbes ).   

Illustration : Vierge de Martigues

http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-4823448.html
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