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  • : le blog ut-pupillam-oculi par : Eric
  • : Je me propose de partager quelques réflexions, et de voyager avec vous dans l' univers spirituel de personnalités d' exception. Vous pouvez me laissez vos commentaires, afin que je puisse corriger les articles si nécessaire.
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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 20:00
esqueda-mexique.jpg  Pierre ( Pedro ) Esqueda Ramirez naquit au Mexique, à San Juan de los Lagos dans l' Etat de Jalisco, le 29 avril 1887. Devenu prêtre diocésain, il se dévoua avec un soin particulier et une véritable passion aux enfants. Il leur enseignait le catéchisme avec rigueur et charité. Il fonda une école et plusieurs centres de catéchisme pour les enfants des familles paysannes.

Lorsqu' il fut incarcéré, à cause des lois Calles, il fut gravement blessé au visage. Le soldat qui l' avait torturé lui cria : " Maintenant tu te repentiras d' être prêtre. "
 " Pas un seul instant "  lui répondit-il " Il m' en manque peu pour voir le Ciel. "


Le 22 novembre 1927, il fut tiré de sa cellule pour une parodie de jugement. Des enfants se trouvaient près du lieu de son supplice. Il leur dit : " N'abandonnez pas le catéchisme, et n' abandonnez jamais, pour quelque motif que ce soit, la doctrine chrétienne ! "
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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 19:26

François ( Francisco ) Lahoz Moliner naquit à Campos, près de Teruel en Espagne, le 15 octobre 1912. Il fut baptisé le jour suivant. Il désirait entrer chez les Frères de saint Jean-Baptiste de La Salle et devint aspirant à Cambrils le 10 août 1925. Il n' avait pas encore treize ans.

Il prit l' habit le 2 février 1929 à seize ans sous le nom de Bertrand-François . Il devint ensuite professeur pour les jeunes apprentis, et ensuite enseigna la catéchèse aux novices. Il était austère de caractère et ferme dans ses décisions. C' était un travailleur infatigable qui ne se ménageait pas. 
Après le soulèvement de juillet 1936, les communautés vécurent dans la clandestinité. En septembre, alors qu' il était chargé de raccompagner chez eux des novices de Valence et d' Aragon, il fut arrêté sans avoir pu gagner l' Aragon. Il fut, avec son confrère le Frère Elie-Julien, emprisonné.

Après une période d' isolement, il fut jugé au camp de Benimaclet et exécuté le 22 novembre à Picadero de Paterna. Il avait seulement 24 ans !
Son corps fut jeté dans une fosse commune du cimetière de Valence.

bertrand.jpg

Julien ( Julian ) Torrijo Sanchez naquit à Torrijo del Campo, près de Teruel en Espagne, le 17 novembre 1900. Il fut baptisé le jour suivant. Comme le Frère Bertrand-François, il devint aspirant à Cambrils, en Catalogne. Il avait 16 ans. Il prit l' habit à Hostalets de Llers sous le nom de Frère Elie-Julien.
Il devint instituteur à Santa Coloma de Farnès en 1920, puis étendit son apostolat au noviciat de Cambrils, à l' internat de Manlleu, en tant qu' administrateur, puis à Saint-Hippolyte de Voltrega, Condal et au Collège de ND du Mont-Carmel à Barcelone.
De santé frangile, il dut retourner à l' infirmerie de Cambrils. C' est là que la guerre civile le surprit.

En septembre, alors que la région était devenue un bastion des " Rouges ", le Frère Bertrand-François et lui-même furent chargés de raccompagner des novices et des élèves du scolasticat dans leurs familles en Aragon. Ils ne purent poursuivre leur chemin, tant le désordre était grand. Ils réussirent à abriter les jeunes novices dans diverses familles amies à Valence, avant pensaient-ils de reprendre le chemin. 
Alors qu' il rendait visite à un groupe d' entre eux, il fut reconnu avec le Frère Bertrand-François comme religieux et arrêté.
Le Frère Elie-Julien avait 35 ans, lorsqu' il fut fusillé à Picadero de Paterna le 22 novembre 1936.

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Les deux Frères furent béatifiés avec trois autres Frères des Ecoles Chrétiennes de Barcelone, le 11 mars 2001, par Jean-Paul II. Il avaient donné leur vie pour la jeunesse laborieuse en apprentissage dans leurs écoles. Leur mémoire liturgique est le 22 septembre.

Lien sur les bienheureux et leur chapelain, assassinés le 23 octobre 1936 : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-13287096.html

165 Frères des Ecoles Chrétiennes trouvèrent la mort en Espagne pendant cette tragique guerre civile. 
58 Frères ont été récemment ( le 28 octobre ) béatifiés à Rome. 44 étaient de Catalogne. Leur mémoire est fixée au 6 novembre.

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 19:18
Aujourd' hui, nous fêtons sainte Cécile, martyre et patronne des musiciens. Dès le début du IVème siècle, une basilique lui était consacrée à Rome. Elle fut enterrée dans les catacombes de Saint-Calixte, puis sous le pontificat de Pascal Ier, ses reliques furent transférées dans la basilique du Trastevere.

c--cile.jpg

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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 21:09
nazareth.jpg   Françoise Siedliska naquit dans une famille de la noblesse polonaise, dans le château de Roszkowa Wala, près de Varsovie, le 12 novembre 1842.
Cette région était unie à l' Empire russe et lui sera totalement intégrée en 1863.

Elle grandit dans une atmosphère affectueuse. Ses parents étaient plus préoccupés de sa formation culturelle que de son éducation religieuse. Dans une ambiance imbue d' indifférence religieuse, propre à la philosophie de l' époque, Françoise commença à connaître Dieu grâce à une préceptrice courageuse et cultivée qui lui enseigna aussi à prier. Sa mort cependant la priva de soutien spirituel.

Une de ses tantes la prépara à sa première confession, puis sa mère tomba gravement malade. Françoise eut la force d' implorer Dieu et sa mère fut guérie peu de temps après. Alors qu' elle s' occupait de sa mère hospitalisée à Varsovie, Françoise demeura chez son grand-père. Elle fit la connaissance d' un Capucin lithuanien, le Père Léandre Lendzian, avec qui elle eut des entretiens. Puis elle fit sa première communion en mai 1855.

En 1860, elle vécut un Carême douloureux. Son père voulait la marier, mais elle prenait alors conscience de sa vocation religieuse...

Elle suivit ses parents en villégiature qui décidèrent de parcourir les endroits d' Europe où se retrouvait la grande aristocratie européenne. Ils se rendirent en Suisse, dans le Tyrol, en Allemagne dans les villes d' eau, et à Cannes. Mais brusquement la santé de Françoise déclina. Avait-elle  la tuberculose ? C' était la grande crainte de cette époque.
Sa mère l' accompagna en cure à Merano, en Suisse puis à Cannes. Son père les y retrouva, fuyant l' insurrection polonaise. Il semble que son père, Adolphe Siedliski, soit alors revenu à des sentiments chrétiens.

La famille retourna en Pologne en 1865, où son père allait mourir en 1870.

Le 12 avril 1873 - elle avait 31 ans - le Père Léandre lui fit comprendre que la volonté de Dieu était qu' elle se consacrât à lui. Il lui révéla aussi qu' elle pouvait fonder une nouvelle famille religieuse. Elle était déjà Tertiaire Franciscaine.

Surprise, Françoise n' opposa pas de résistance et se mit aussitôt à l' oeuvre. Sa mère, revenue à Dieu, et deux Tertiaires franciscaines appartenant à une communauté éteinte de Lublin se joignirent à elle. Elle voulut que la nouvelle communauté s' unît à Marie, spécialement à Nazareth, et fût tournée vers l' adoration du Saint-Sacrement.

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Parce qu' on ne pouvait alors fonder de nouvelles Congrégations catholiques dans l' Empire russe, Françoise partit pour Rome afin si possible de rencontrer Pie IX.

Elle fut reçue par le Souverain Pontife le 1er octobre 1873. Celui-ci approuva l' idée d' une fondation des Soeurs de la Sainte Famille de Nazareth. Elle se rendit en pélerinage à Lourdes afin de trouver un endroit pour sa maison-mère. En 1874, sur les conseils du Supérieur Général des Résurrectionistes, le Père Semenko, elle acquit une petite maison à Rome, via Merulana, puis s' installa plus tard via Machiavelli. Les trois premières novices polonaises arrivèrent à l' automne 1875. En 1881, elle ouvrit une maison à Cracovie. La spiritualité du nouvel institut était d' imiter la vie cachée de la Sainte Famille à Nazareth.

En 1884, elle fit, ainsi que ses compagnes, sa profession religieuse. Elle prit le nom de Marie de Jésus-Bon-Pasteur.

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Elle voulut étendre l' influence de sa nouvelle Congrégation au sein de l' émigration polonaise, émigration économique de familles démunies. Elle partit donc - évidemment en bâteau - pour de longs voyages aux Etats-Unis, en 1885, 1889 et 1896. Elle ouvrit trois maisons à Chicago. Elle en ouvrit une autre à Paris en 1892 et à Londres en 1895.

Mère Marie de Jésus-Bon-Pasteur préparait aussi des documents spécifiant que les Soeurs devaient instruire les enfants pour le catéchisme et les préparer à la première communion,  ainsi que des adultes venus d' autres religions, afin de leur faire connaître la vérité de Jésus.

Les Constitutions de la Congrégations seront approuvées par Rome en 1923.

Mère Marie fit de nombreux voyages en France, en Angleterre ou en Pologne pour conforter ses filles et soigner celles qui étaient malades. Le 16 octobre 1902, épuisée, on lui conseilla de se reposer chez les Bénédictines de Subiaco à Rome.
Le 15 novembre, elle eut une péritonite et elle mourut le 21 novembre 1902 à soixante ans, entourée et apaisée...

Son appel eut lieu lors d' un voyage mondain, toute sa vie elle parcourut des kilomètres pour établir sa nouvelle famille religieuse.

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  Clématites nommées en son honneur ( Matka Siedliska )

Elle fut béatifiée en 1989.

La Congrégation, qui a réformé ses Constitutions en 1993 d' après les orientations du dernier Concile, compte aujourd' hui près de 1800 membres dans 150 maisons. Elles sont 22 Soeurs en France. La Congrégation s' est ouverte à l' assistance médicale et sociale, en plus de son charisme propre de soutien de la famille. 

Link ( in English, in italiano, en polonais ) : http://www.nazarethfamily.org/nazareth/home






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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 20:20
Sauveur ( Salvatore ) Lilli naquit à Cappadoce d' Aquilée, dans les Abruzzes, le 19 juin 1853 et prit l' habit chez les Franciscains en 1870 au Couvent de Nazzano à Rome. Il émit sa profession religieuse en 1871.

A cause de la suppression des Ordres religieux par le gouvernement italien franc-maçon de l' époque, le Frère Sauveur de Cappadoce partit en 1873 pour la Terre Sainte, dont les Franciscains étaient ( et sont toujours ) en charge de la garde des Lieux Saints.

La Palestine appartenait alors à l' Empire Ottoman.

Il poursuivit ses études de philosophie au Couvent de Bethléem, études qu' il avait commencées à Castelgandolfo. Le 6 août 1874, il fut transféré au Couvent Saint-Sauveur de Jérusalem, où il étudia la théologie. Il fut ordonné prêtre en 1878, puis il fut attaché aux basiliques des Lieux Saints pendant deux ans.

Ensuite il fut nommé, en tant que missionnaire, à Marasc en Arménie Mineure - qui faisait partie de l' Empire turc. Son oeuvre d' apostolat fut vaste et profonde. Il confessait et distribuait la communion à des foules nombreuses, même les jours non fériés. Il avait de bons rapports avec les différentes communautés et avec leurs représentants éminents, qu' ils fussent turcs, orthodoxes arméniens ou catholiques arméniens. Il inaugura une nouvelle chapelle en 1893. On lui fit même don d' un terrain agricole.

sauveur-de-cappadoce.jpg

Il y avait eu une épidémie de choléra en novembre 1890 ; mais il ne fut pas touché, malgré les soins donnés à la population. 
En 1894, le Père Sauveur fut nommé curé de la paroisse de Mugiuk-Deresi et directeur de l' hospice.

L' année suivante, en 1895, éclatèrent les premiers massacres des Ottomans - aidés des populations Kurdes affidées à l' Empire - contre les Arméniens. Ce fut le début du génocide arménien.

Ses confrères lui conseillèrent de fuir en d' autres endroits de la Turquie, afin de garder la vie sauve. Mais il refusa : " Là où se trouvent les brebis, le pasteur doit y demeurer. "

Il fut blessé par des soldats qu' il avait accueillis. Le 22 novembre 1895, il fut arrêté par la police ottomane, avec douze Arméniens catholiques. Ils furent conduits à Marasc. Pendant le transfert, les soldats leur intimèrent d' abjurer la Foi en Jésus-Christ et de se soumettre à la loi de Mahomet. Ils refusèrent à plusieurs reprises.

A cause de cela, ils furent assassinés avec cruauté et leurs corps furent jetés aux flammes.

Des douze Arméniens, seuls six noms ont été conservés en mémoire : Baldji Ohannès, Khodianin Kadir, Kouradji Tzeroum, Dimbalac Vartavar, Jérémie Boghos, David Oghlou, David Toros...

Leur cause de béatification fut introduite en 1959, et le Pape Jean-Paul II les inscrivit au nombre des bienheureux le 3 octobre 1982. Leur mémoire liturgique est fixée au 22 novembre.  
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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 20:01
Ce jour est celui de la dédicace de la basilique Sainte-Marie-la-Neuve à Jérusalem en 529. Cette fête devient au VIIème siècle, pour l' Eglise d' Orient, celle de la Présentation de la Sainte Vierge qui est adoptée par Grégoire IX à Avignon en 1372.
Sixte IV l' étendit à toute l' Eglise en 1585.

Puisque vous avez voulu que la Vierge Marie, vivant sanctuaire du Saint Esprit fût en ce jour présentée dans le Temple, accordez-nous aussi à sa prière de pouvoir être présentés dans le Temple de votre gloire.

Salve Regina !

http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-10573504.html

presentation-de-la-vierge-au-temple.jpg

     Le Titien : Présentation de la Vierge au Temple
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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 19:54
milagros-ortells.jpg  Milagros ( Marie des Miracles ) Ortells naquit à Valence le 29 novembre 1882 dans une famille de commerçants aisés. Elle fut béatifiée par Jean-Paul II en 2001. Elle vécut une enfance profondément chrétienne, et avait même un attrait surprenant à son âge pour la mortification.

Elle entra chez les Capucines de Valence en 1902. Elle fut succesivement infirmière, sacrisitine, en charge du réfectoire, puis maîtresse des novices. Elle emplit ses offices avec fidélité.
Ses Soeurs se souviennent d' elles comme une religieuse reccueillie et serviable, animée d' une grande charité fraternelle. On remarquait sa foi en l' Eucharistie et sa dévotion envers l' Immaculée. Elle s' infligeait aussi de sévères pénitences.

Lorsque les événements, qui allaient conduire à la guerre civile, éclatèrent le 18 juillet 1936, les Soeurs capucines s' étaient déjà dispersées. 
Elle alla vivre chez sa soeur Maria Davalos, née Ortells, son aînée de deux ans. Sa soeur était veuve. Elle avait été quelques temps religieuse salésienne ; mais avant de prononcer ses voeux définitifs, elle avait préféré retourner dans le siècle et se marier. Elle habitait depuis son veuvage dans un petit appartement qui se trouvait dans un immeuble appartenant aux religieuses de la Doctrine Chrétienne. Elle était amie des religieuses, sans être agrégée à leur Congrégation. Elle prenait  plutôt part aux réunions de l' Action Catholique de sa paroisse et faisait partie de diverses associations charitables. 

La Bienheureuse Marie des Miracles y demeura cloîtrée, menant une vie de prières, sans prendre part aux luttes du dehors. Déjà, au début de la 2nde république, elle avait été obligée de vivre quelques temps en dehors du Couvent à cause des persécutions, qui paraissent bénignes, en comparaison de celles qu' elle devait subir désormais. 

Au bout de peu de temps, alors que la ville était devenue le bastion des forces révolutionnaires et anarchistes, elle ne voulut pas compromettre sa soeur, et partit rejoindre le groupe expulsé des religieuses de la Doctrine Chrétienne qui avait trouvé un asile dans un entresol de la rue Chapi ( aujourd' hui 9 rue Almirante ), laissé à sa disposition par Maria Davalos. 
Il ne restait que quinze Soeurs âgées ou sans famille, les autres avaient trouvé refuge dans leur famille respective, ou chez des amis. Ainsi la bienheureuse Capucine et la bonne veuve aidèrent-elles comme elles le purent les quinze religieuses apeurées. Mais ces dernières allaient bientôt, sous la direction de leur Supérieure, se raffermir...Maria Davalos avait des relations chez les républicains de la mairie de Valence, et malgré les continuelles fouilles ou interrogatoires à la milice locale, les religieuses menaient une vie retirée et espéraient-elles, relativement protégée.

Les miliciens firent irruption dans l' entresol, le 20 novembre 1936, et obligèrent les seize religieuses, en majorité âgées, ainsi que la propriétaire Maria  à monter dans un camion. Elles furent torturées, puis fusillées à Picadero de Paterna.

Les restes de la bienheureuse Marie des Miracles et de sa soeur Maria furent inhumés en 1940 au monastère Sainte-Claire des Capucines de Valence.


Les quinze religieuses furent béatifiées en 1995 ( voir article précédent ). Le procès en béatification de Maria Ortells de Davalos est en cours.
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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 19:48
lloret.jpg   La Mère Angèle de Saint-Joseph, née Françoise ( Francisca ) Lloret, fut béatifiée le 1er octobre 1995 à Rome avec ses quatorze compagnes espagnoles de la Congrégation de la Doctrine Chrétienne, martyrisées le 20 novembre 1936 près de Valence, et deux autres Soeurs de la même Congrégation, arrêtées à Carlet.

Supérieure Générale de la Congrégation, elle ordonna à ses filles le 19 juillet 1936, lendemain du soulèvement national,  de quitter la maison mère et le noviciat de Mislata, aux vues du péril. Elles partirent vêtues en civil. Beaucoup se réfugièrent dans leur parenté, ou chez des amis. Mais certaines âgées ou éloignées ne surent où aller...La Mère Angèle emménagea avec quatorze religieuses, dont une novice, dans un entresol que Maria Ortells, veuve d' un commerçant aisé M. Davalos, avait mis à leur disposition, à la périphérie de Valence.

Elles furent arrêtées dans la nuit du 19 au 20 novembre 1936 avec Mme Davalos ( voir  mon article du même jour ) et sa soeur la bienheureuse Marie des Miracles de Valence, qui les avaient continuellement aidées.

Torturées, elles furent fusillées ensuite à Picadero de Paterna, à six kilomètres de la ville, en pardonnant à leurs bourreaux. 
Deux autres soeurs de la même Congrégation - Soeur Amparo et Soeur Marie du Calvaire - furent aussi arrêtées à la même époque à Carlet et condamnées à mort.
 
La plupart d' entre elles étaient âgées.





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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 04:04
Elisée Garcia Garcia naquit le 25 août 1907 à El Manzano, près de Salamanque. Il était le plus jeune de quatre fils. Son frère aîné, Etienne - Esteban en espagnol - entra chez les Salésiens de don Bosco en 1926, après son service militaire et quelques années passées à gagner sa vie comme tailleur, pour aider ses frères demeurés orphelins. Il devait mourir lui aussi martyr, à Malaga, le 24 septembre 1936.

Elisée voulut suivre l' exemple de son frère aîné. Il habita près d' Alicante à Campello, où il étudia comme aspirant chez les Salésiens ; mais à partir de 1931, la situation avait empiré en Espagne, pendant la période républicaine. Il eut lui-même des difficultés avec ses confrères; néanmoins, il fit son entrée chez les Salésiens de don Bosco en 1932, en tant que professeur coadjuteur, à Gérone.

Puis il fut envoyé à Saint-Vincent dels Horts, en Catalogne dans la province de Barcelone. Quand la guerre éclata, en juillet 1936, il ne voulut pas abandonner les garçons dont il avait la charge. Mais au bout de quelques jours, les religieux furent expulsés. Il partit lui aussi, puis retourna en ville au bout de quelques mois, pour rendre visite à Alexandre Planas. Ils furent tous les deux arrêtés. Leur passé récent d' éducateurs chez des religieux suffit à les faire fusiller le 19 novembre 1936.

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Alexandre Planas Sauri naquit à Mataro le 31 octobre 1878. Il voulut se faire religieux chez les Salésiens ; mais il ne le put, car il était sourd.
Néanmoins, il passa toute sa vie à aider et à travailler pour les Salésiens. Ils furent sa véritable famille. Il vécut quarante ans parmi eux à Saint-Vincent dels Horts. Il était respecté et estimé. Sculpteur doué, il avait une grande culture et un profonde vie intérieure. Il resta au Collège, en attendant des jours meilleurs, pour garder les locaux ; mais la visite que lui rendit Elisée Garcia leur fut fatale. Ce fut le prétexte pour les condamner à mort.

alexandre-planas.jpg 
Ils furent béatifiés par Jean-Paul II en 2001.
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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 03:55
sainte-elisabeth-de-hongrie.jpg   
Mariée à 14 ans à Louis IV de Thuringe, la fille d' André II, roi de Hongrie, avait trois enfants quand elle devint veuve à 20 ans.


Chassée de son château de la Wartbourg, elle supporta l' humiliation avec patience ; une fois rétablie, elle mena une vie pénitente, toute dévouée au service des pauvres et des malades : affiliée au Tiers-Ordre franciscain, elle en est la patronne.


Morte à 24 ans, le 19 novembre 1231, elle fut canonisée quatre ans plus tard par Grégoire IX.
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