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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 19:54
milagros-ortells.jpg  Milagros ( Marie des Miracles ) Ortells naquit à Valence le 29 novembre 1882 dans une famille de commerçants aisés. Elle fut béatifiée par Jean-Paul II en 2001. Elle vécut une enfance profondément chrétienne, et avait même un attrait surprenant à son âge pour la mortification.

Elle entra chez les Capucines de Valence en 1902. Elle fut succesivement infirmière, sacrisitine, en charge du réfectoire, puis maîtresse des novices. Elle emplit ses offices avec fidélité.
Ses Soeurs se souviennent d' elles comme une religieuse reccueillie et serviable, animée d' une grande charité fraternelle. On remarquait sa foi en l' Eucharistie et sa dévotion envers l' Immaculée. Elle s' infligeait aussi de sévères pénitences.

Lorsque les événements, qui allaient conduire à la guerre civile, éclatèrent le 18 juillet 1936, les Soeurs capucines s' étaient déjà dispersées. 
Elle alla vivre chez sa soeur Maria Davalos, née Ortells, son aînée de deux ans. Sa soeur était veuve. Elle avait été quelques temps religieuse salésienne ; mais avant de prononcer ses voeux définitifs, elle avait préféré retourner dans le siècle et se marier. Elle habitait depuis son veuvage dans un petit appartement qui se trouvait dans un immeuble appartenant aux religieuses de la Doctrine Chrétienne. Elle était amie des religieuses, sans être agrégée à leur Congrégation. Elle prenait  plutôt part aux réunions de l' Action Catholique de sa paroisse et faisait partie de diverses associations charitables. 

La Bienheureuse Marie des Miracles y demeura cloîtrée, menant une vie de prières, sans prendre part aux luttes du dehors. Déjà, au début de la 2nde république, elle avait été obligée de vivre quelques temps en dehors du Couvent à cause des persécutions, qui paraissent bénignes, en comparaison de celles qu' elle devait subir désormais. 

Au bout de peu de temps, alors que la ville était devenue le bastion des forces révolutionnaires et anarchistes, elle ne voulut pas compromettre sa soeur, et partit rejoindre le groupe expulsé des religieuses de la Doctrine Chrétienne qui avait trouvé un asile dans un entresol de la rue Chapi ( aujourd' hui 9 rue Almirante ), laissé à sa disposition par Maria Davalos. 
Il ne restait que quinze Soeurs âgées ou sans famille, les autres avaient trouvé refuge dans leur famille respective, ou chez des amis. Ainsi la bienheureuse Capucine et la bonne veuve aidèrent-elles comme elles le purent les quinze religieuses apeurées. Mais ces dernières allaient bientôt, sous la direction de leur Supérieure, se raffermir...Maria Davalos avait des relations chez les républicains de la mairie de Valence, et malgré les continuelles fouilles ou interrogatoires à la milice locale, les religieuses menaient une vie retirée et espéraient-elles, relativement protégée.

Les miliciens firent irruption dans l' entresol, le 20 novembre 1936, et obligèrent les seize religieuses, en majorité âgées, ainsi que la propriétaire Maria  à monter dans un camion. Elles furent torturées, puis fusillées à Picadero de Paterna.

Les restes de la bienheureuse Marie des Miracles et de sa soeur Maria furent inhumés en 1940 au monastère Sainte-Claire des Capucines de Valence.


Les quinze religieuses furent béatifiées en 1995 ( voir article précédent ). Le procès en béatification de Maria Ortells de Davalos est en cours.
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