21 mai 2007
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Charles Joseph Eugène de Mazenod naquit dans une famile de la noblesse d' Aix-en-Provence le 1er août 1782. Son père était président de la chambre du parlement et sa mère issue d' une famille fortunée.
La famille ruinée dut émigrer pour fuir les troubles de la révolution, et le jeune Eugène étudia au Collège des Nobles de Turin, puis à Venise ( 1794-1797 ) où un prêtre le soutint dans sa vocation. Ensuite la famille se rendit dans le royaume des Deux Siciles à Naples et à Palerme. Il put revenir en France en 1802. En 1808 il entra au séminaire de Saint-Sulpice à Paris et fut ordonné à Amiens en 1811. C' est alors qu' il revint dans sa province natale.
Très tôt il avait eu l' intuition d' une oeuvre pour restaurer l' esprit chrétien dans une France qui se relevait à peine des destructions révolutionnaires. En 1816 il fonda donc un institut missionnaire de prédicateurs en Provence qui prit plus tard le nom de Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. En 1841 ils n' étaient que 59, vingt ans plus tard ils seront 415.
Aujourd' hui ils sont plus de 5000 dans tous les continents après une apogée dans la première moitié du XXème siècle. Les Oblats vivaient une vie de communauté et créaient de nouvelles paroisses, pas seulement en France. Ils furent nombreux en Amérique du Nord et jettèrent au XIXème siècle les bases d' une évangélisation catholique extrêmement florissante à l' époque au Canada et aux Etats-Unis. Ils partirent aussi dans les colonies d' Afrique et d' Asie avec une esprit missionnaire de serviteurs de la Foi et de la civilisation chrétienne.
A Marseille dans le diocèse dont il eut la charge à partir de 1837 il fut un évêque réputé pour son énergie et sa droiture. Dans une France divisée entre républicains, royalistes légitimistes ou orléanistes et bonapartistes, il sut toujours défendre les droits d' une Eglise qui se relevait de ses cendres.
Il reconstruisit plus en un demi-siècle, que ne le fit l' Eglise à Marseille en quinze siècles. Son nom est lié à jamais à Marseille où il fit construire de nombreuses églises, dont ND de la Garde, rappela des Ordres réguliers, fit créer des oeuvres séculières et releva d' anciennes fondations. Il aida ausssi au développement de nouvelles congrégations, toujours soutenu par sa vive piété mariale.
Inlassable dans la prédication et la charité, il tenait à ses Oblats comme à la prunelle de ses yeux et les exhortait à la charité fraternelle. Il mourut parmi eux pendant que l' on récitait le Salve Regina le 21 mai 1861. La France était redevenue la fille aînée de l' Eglise. Une dizaine d' années plus tard, la réaction anti-cléricale allait renaître...
Mgr de Mazenod fut béatifié par Paul VI en 1975 et canonisé par Jean-Paul II en 1995.
La famille ruinée dut émigrer pour fuir les troubles de la révolution, et le jeune Eugène étudia au Collège des Nobles de Turin, puis à Venise ( 1794-1797 ) où un prêtre le soutint dans sa vocation. Ensuite la famille se rendit dans le royaume des Deux Siciles à Naples et à Palerme. Il put revenir en France en 1802. En 1808 il entra au séminaire de Saint-Sulpice à Paris et fut ordonné à Amiens en 1811. C' est alors qu' il revint dans sa province natale.
Très tôt il avait eu l' intuition d' une oeuvre pour restaurer l' esprit chrétien dans une France qui se relevait à peine des destructions révolutionnaires. En 1816 il fonda donc un institut missionnaire de prédicateurs en Provence qui prit plus tard le nom de Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. En 1841 ils n' étaient que 59, vingt ans plus tard ils seront 415.
Aujourd' hui ils sont plus de 5000 dans tous les continents après une apogée dans la première moitié du XXème siècle. Les Oblats vivaient une vie de communauté et créaient de nouvelles paroisses, pas seulement en France. Ils furent nombreux en Amérique du Nord et jettèrent au XIXème siècle les bases d' une évangélisation catholique extrêmement florissante à l' époque au Canada et aux Etats-Unis. Ils partirent aussi dans les colonies d' Afrique et d' Asie avec une esprit missionnaire de serviteurs de la Foi et de la civilisation chrétienne.
A Marseille dans le diocèse dont il eut la charge à partir de 1837 il fut un évêque réputé pour son énergie et sa droiture. Dans une France divisée entre républicains, royalistes légitimistes ou orléanistes et bonapartistes, il sut toujours défendre les droits d' une Eglise qui se relevait de ses cendres.
Il reconstruisit plus en un demi-siècle, que ne le fit l' Eglise à Marseille en quinze siècles. Son nom est lié à jamais à Marseille où il fit construire de nombreuses églises, dont ND de la Garde, rappela des Ordres réguliers, fit créer des oeuvres séculières et releva d' anciennes fondations. Il aida ausssi au développement de nouvelles congrégations, toujours soutenu par sa vive piété mariale.
Inlassable dans la prédication et la charité, il tenait à ses Oblats comme à la prunelle de ses yeux et les exhortait à la charité fraternelle. Il mourut parmi eux pendant que l' on récitait le Salve Regina le 21 mai 1861. La France était redevenue la fille aînée de l' Eglise. Une dizaine d' années plus tard, la réaction anti-cléricale allait renaître...
Mgr de Mazenod fut béatifié par Paul VI en 1975 et canonisé par Jean-Paul II en 1995.