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  • : le blog ut-pupillam-oculi par : Eric
  • : Je me propose de partager quelques réflexions, et de voyager avec vous dans l' univers spirituel de personnalités d' exception. Vous pouvez me laissez vos commentaires, afin que je puisse corriger les articles si nécessaire.
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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 23:53
Aujourd' hui solennité de saint Pie X, voici quelques images de ce Pape ( 1835-1903-1914 ) cher à de nombreux catholiques.





























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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 23:54
Aujourd' hui nous nous souvenons de la bienheureuse Thérèse de Calcutta ( née Agnès Gonxha, le 26 août 1910, à Skojpe en république de Macédoine actuelle dans une famille d' Albanais catholiques. )
Devenue religieuse missionnaire dans l' Ordre enseignant de ND de Lorette, elle décide en 1948 à Darjeeling, en Inde, de fonder une Congrégation qui deviendra en 1950 la Congrégation des Missionnaires de la Charité.  


La plus connue des religieuses de la seconde moitié du XXème siècle, elle reçoit le prix Nobel de la Paix et est reçue à plusieurs reprises par le Pape Jean-Paul II. Elle meurt à Calcutta, le 5 septembre 1997. Son procès en béatification allait s' ouvrir deux ans après.
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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 19:35

   Lors de son 102e voyage apostolique, le Pape Jean-Paul II ajouta, à Bratislava en Slovaquie, au nombre des bienheureux le nom de la Soeur Sidonie - née Cécile ( Cecilia ) Schelingova - de la Congrégation des Soeurs de la Charité de la Sainte Croix.
Le Pape a invité à cette occasion les Slovaques à tourner le regard vers la Croix en ce jour où il béatifiait aussi un autre martyr, Mgr Basile Hopko, et où l'Église fête l'Exaltation de la Sainte Croix. C'est ici sur ce bois que se rencontrent la  " fécondité de la misère de l' homme et de la miséricorde de Dieu. "
Il voulait aussi rappeler le souvenir de cette " Église du silence " du XXe siècle qui fut persécutée et oubliée...

Cécile Schelingova naquit le jour de la Noël 1916, à Kriva, dans le district de Dolny en Slovaquie. Elle était la dixième de onze enfants, dans une famille de paysans relativement prospères qui surent donner une solide éducation chrétienne à leurs enfants. Elle avait quinze ans, lorsqu'elle décida d'entrer chez les Soeurs de la Charité de la Sainte Croix. Elle entra donc au noviciat et poursuivit, selon les besoins de sa Congrégation, des études d' infirmière. Elle prononça ses premiers voeux, le 30 janvier 1937, et prit le nom de Soeur Sidonie (Zdenka).
Une fois son diplôme obtenu, elle devint soeur infirmière à Hummené. Le pays connut la terrible Seconde Guerre mondiale. Elle se dévoua avec patience aux malades. En 1942, elle travailla au service de radiologie de l'hôpital d'État de Bratislava, avec compétence et générosité. Le pays qui vivait dans l'orbite de l' Allemagne traversa des mois terribles en 1945. L'Armée Rouge qui avait envahi la Slovaquie en libératrice imposa petit à petit une politique anti-chrétienne.
L' URSS de Staline avait les mains libres pour forger des satellites en Europe centrale et en Europe orientale. En 1948, la Slovaquie, de nouveau réunie à la Bohême et à d'autres provinces, se fondit dans la république tchécoslovaque d'obédience communiste.
Le parti communiste allait poursuivre une politique de persécution contre l'Église catholique (et d' autres cultes) particulièrement intense et cruelle. Ceux qui restaient fidèles à leur Foi devinrent des citoyens de seconde zone, les Ordres religieux furent dissous, et la plupart des évêques, des prêtres, des religieux et des religieuses furent condamnés aux travaux forcés ou emprisonnés.

Les Soeurs de la Charité de la Sainte Croix qui avaient surtout des fonctions hospitalières ne furent pas épargnées. Réduites à porter des vêtements civils et à vivre dans une semi-clandestinité, elles se dispersèrent. Certaines purent cependant continuer à exercer seules, sans faire état de leur vocation. Soeur Sidonie continua tant qu' elle le pouvait à soutenir son Église de Slovaquie par la prière et des actes de charité héroïques. Elle aida plusieurs prêtres persécutés, et réussit même à faire fuir l'un d' entre eux qui avait été sorti de sa prison pour être soigné de ses tortures sous bonne garde à l'hôpital et qui était condamné au Goulag en Sibérie ! 

C'est à cette époque qu' elle décida d'offrir sa vie pour l'Église et le salut de son pays.

Le 29 février 1952, huit jours après l'épisode de la fuite du prêtre, elle fut arrêtée, car elle s'apprêtait à "aider" six autres prêtres...
Elle subit de longs interrogatoires particulièrement humiliants et fut torturée à diverses reprises. Son procès, en juin 1952, la fit condamner à la perte de ses droits civils et à douze années d'emprisonnement sous l'accusation de haute trahison. Cette accusation était toujours retenue contre les ecclésiastiques. Il fallait éradiquer la Foi catholique du pays.

En prison, elle n' éprouva aucun esprit de vengeance contre ses juges, ni rancoeur contre ses geôliers. Elle fut transférée d'une prison à l'autre (notamment à Brno et à Prague). Sa santé s'était fortement dégradée ; aussi les autorités - l'Église était déjà muselée et une contre-Église " patriotique " avait été même créée... décidèrent de la libérer en 1955. Elle n' était plus que l'ombre d'elle-même. 
On lui interdit de se faire soigner à Bratislava et on la fit transporter, loin des regards, dans la petite ville de Trnava, où existait un petit hôpital de province.
Elle y mourut au bout de trois mois de souffrances, le 31 juillet 1955, à l' âge de trente-huit ans. Officiellement elle était morte - selon ce que l' on écrivit sur son certificat de décès - du cancer...


En 1970, la Cour Suprême de Bratislava, encore sous régime communiste, reconnut l'innocence de la Soeur Sidonie. Ses restes reposent dans l'église de la Sainte-Croix, à Podunajske Biskupice.

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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 19:03
   Eudes de Châtillon naquit près de Reims dans une famille de la noblesse. Il poursuivit ses études à Reims auprès de saint Bruno, le futur fondateur des Chartreux ( en 1084 ).
Eudes devint moine à l' abbaye de Cluny, qui avait été fondée en 910 par Guillaume le Pieux, duc d' Aquitaine, et saint Brunon. Il connut aussi saint Hugues qui fut abbé de Cluny ( 1024-1109 ). Eudes fut ensuite appelé par le Pape Grégoire VII ( 1073-1085 ) à Canossa et devint évêque d' Ostie, juste après saint Pierre Damien ( 1007-1072 ).

Par deux fois il fut légat pontifical en Germanie. Eudes était donc un évêque de choix dans la défense de la liberté de l' Eglise face aux assauts des pouvoirs séculiers. Il fut légat pendant le célèbre épisode de Canossa, où l' empereur d' Allemagne Henri IV ( 1050-1106 ) dut admettre ses erreurs.
Après la mort de Grégoire VII, en 1085, ce fut le bref pontificat du bienheureux Victor III qui dut lutter contre un anti-pape. La chrétienté était en péril !
 Eudes fut élu Pape, le 12 mars 1088, sous le nom d' Urbain II ; mais les Romains ne le laissèrent pas entrer dans la Cité éternelle. Il dut vivre d' aumônes sur l' Ile Tibérine.

Le 3 juillet 1089, l' anti-pape défendu par l' Empereur fut enfin chassé de Rome et Urbain II y fit une entrée triomphale. Il se rendit ensuite en Italie méridionale pour ouvrir un concile avec 70 évêques afin de lutter contre la simonie et interdire les nominations d' Eglise par les pouvoirs laïcs. Il introduisit la tradition du célibat chez les sous-diacres ( abandonnée dans l' actuel rite ordinaire, puisque cet ordre est supprimé et que des hommes mariés peuvent désormais y être ordonnés diacres ; cette tradition subsiste dans le rite extraordinaire de l' Eglise latine ). Il se rendit ensuite en pélerinage au Mont Cassin, dans la célèbre abbaye bénédictine, et à Bari où il fit construire une basilique pour recueillir les reliques de saint Nicolas, vénérées aussi par l' Eglise d' Orient.

Il tint d' autres conciles pour réformer la discipline monastique et défendre la liberté ecclésiale et revint à Rome, au Latran, où il célébra solenellement les cérémonies de Pâques 1094.
Il partit à nouveau cette fois-ci au nord, en Toscane, puis il réunit un concile à Plaisance, en mars 1095, auquel participèrent 4000 clercs ! Des milliers de laïcs y furent aussi associés...
Urbain II déclarait ne pas reconnaître les ordinations simoniaques et excommuniait les évêques qui avaient suivi l' anti-pape.
En politique, Urbain se posa comme un médiateur incontournable. Il appuya sainte Mathilde et la Lombardie contre l' Empereur qui s' en retourna définitivement en Allemagne en 1092, et l' anti-pape dut fuir à Ravenne. Il fut aussi un médiateur dans la controverse qui opposait Guillaume le Roux, roi d' Angleterre, à saint Anselme de Cantorbéry. Il excommunia en 1094 ( concile d' Autun, confirmé en 1095 à Clermont ) Philippe ler*, roi de France, pour avoir répudié la reine Berthe et s' être remarié avec Bertrade de Montfort, comtesse d' Anjou.
Il aida le roi Alphonse VI de Castille qui commençait la Reconquête contre les Maures.

En 1095, il se rendit en France au Puy, pour y honorer Notre Dame et convoquer un concile l' année suivante à Clermont-Ferrand. Ce concile interdira de nouveau les nominations par le pouvoir laïc et excommuniera l' évêque de Cambrai qui avait été nommé par l' Empereur.
Ce bienheureux Pape fut aussi celui qui introduisit la " Paix de Dieu ", cette brève interruption des hostilités entre armées combattantes, afin d' ensevelir dignement les morts ; et aussi celui qui appela à la première Croisade pour la libération des Lieux Saints.
Cette Croisade qui allait soulever l' enthousiasme de l' Europe occidentale fut appelée de Clermont-Ferrand. Elle avait le soutien spirituel de Bernard l' Ermite. Le Pape nomma personnellement l' évêque Adhémar de Monteil comme chef spirituel de l' expédition et le duc Raymond IV de Toulouse comme chef séculier. Le roi Philippe ne put y participer, puisqu' il était excommunié, mais son frère Hugues de Vermondois s' y illustra. Urbain II incita inlassablement les princes et les chevaliers à se croiser et traita avec les Gênois pour armer une flotte moderne.
Il ne connut pas les premiers succès des Croisés menés par Godefroy de Bouillon, car il mourut le 29 juillet, deux semaines après leur entrée à Jérusalem.

Il avait auparavant sillonné le royaume de France pour soulever des fonds et des hommes, il avait parcouru le nord de l' Italie et était rentré à Rome pour la Noël 1096.
Ce pape infatigable ne s' en tint pas là, il se rendit en Italie méridionale, puis convoqua un nouveau concile à Bari pour examiner avec l' Eglise d' Orient la question du Saint Esprit. Il fut en cela éclairé par les écrits de saint Anselme de Cantorbéry.
Il retourna à Rome au printemps 1099 pour y mourir quelques mois plus tard.
Ce pape français marqua son époque en approndissant la politique grégorienne de son prédecesseur et en luttant avec une ténacité incomparable pour la liberté de l' Eglise. Il menait lui-même une vie austère et ascétique, ce qui lui apporta la vénération des fidèles. Ce fut sous son règne qui fut approuvé la diffusion du Petit Office de la Sainte Vierge et l' usage du samedi dédié à Notre Dame.

Le Pape Léon XIII confirma en 1881 la mémoire du bienheureux Urbain II, célébrée le 29 juillet.

Illustrations :
Photograhie de la statue d' Urbain II, place de la Victoire à Clermont-Ferrand.
Pierre l' Ermite appelle à la Croisade.
Procession lors de la prise de Jérusalem.
Portrait d' Urbain II par Zurbaran.

*1052-1108. Il fut le premier prince occidental à recevoir ce nom de baptême qu' il reçut de sa mère, née Anne de Kiev, qui descendait par son arrière-grand-père, empereur d' Orient, des rois de Macédoine. Le roi sera absous en 1104. L' excommunication une fois levée, le royaume de France et la Papauté scelleront une alliance séculaire. Après sa mort, son fils Louis VI le Gros lui succéda et Bertrade entra à l' abbaye de Fontevrault.
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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 13:55
    Olaf Haraldsson naquit en 995 et devint roi de Norvège,  sous le nom d' Olaf II. Il mena son peuple viking dans diverses expéditions et notamment en Angleterre, où ce courageux Normand apprit à connaître le christianisme. C' est donc en Normandie, à Rouen, qu' il reçut le baptême en 1014.

Jusqu' en 1016, il combattit son rival Haakon qui avait usurpé le trône et l' avait chassé de Norvège. Saint Olaf fut victorieux à la bataille de Nesjar, le 25 mars 1016, jour de l' Annonciation. Il put ainsi organiser le royaume selon la loi et les usages chrétiens.Il fit venir des prêtres catholiques d' Angleterre et fit appliquer en Norvège le droit anglo-saxon. Il lutta aussi contre son voisin Canut de Danemark et défendit son peuple contre les ambitions de la dynastie rivale. Sous son règne, le pays connut aussi de longues années de paix et de prospérité.




Toutefois, en 1028, il fut à nouveau contraint de reprendre le chemin de l' exil. Il se réfugia d' abord sur l' île de Gotland qui appartenait aux Russes, puis partit retrouver son beau-frère Yaroslav, prince russe.
En 1028, une partie de l'aristocratie norvégienne avait appelé sur le trône de Norvège Canut de Danemark. En 1030, aidé par les Suédois, saint Olaf mena une expédition contre Canut, afin de reconquérir la Norvège ; mais il y trouva la mort, le 29 juillet 1030.

Une chapelle, à Siklestad, fut érigée à l' endroit où il rendit l' âme, puis une église fut construite qui devint un lieu de pélerinage. Par la suite, ses reliques furent enfermées dans un précieux sarcophage d' argent. Celui-ci fut fondu, lors de la réforme protestante, au Danemark. Après de nombreux miracles, le vaillant roi Olaf fut béatifié en tant que martyr et son culte devint extrêmement populaire en Scandinavie, car il était associé à la Foi qui allait de pair avec la force virile et le goût de la liberté. Il fut déclaré saint dans les pays du Nord et les îles britanniques. Ses reliques étaient solennellement portées en procession lors de l' élection et du couronnement du roi.


La Réformation tenta de supprimer le culte de saint Olaf, mais le jour de sa fête continua d' être célébré et aujourd' hui encore le 29 juillet est fête nationale en Norvège.

L' organisation du royaume selon les lois chrétiennes et la victoire sur le paganisme, grâce à saint Olaf, permit à l' identité nationale norvégienne de s' affirmer. Au delà de la Norvège, les vertus et l' intelligence chrétienne et politique de ce roi furent un exemple pour de nombreux chevaliers normands ( ou vikings ).

Puissent les hommes de la Scandinavie d' aujourd' hui ne pas oublier les racines de leur identité et ainsi être fidèles au Christ et à saint Olaf ! 

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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 13:29
La princesse Louise de Savoie naquit à Bourg-en-Bresse le 28 juillet 1462. Elle était la cinquième des neuf enfants du bienheureux Amédée de Savoie et de la princesse Yolande de France, soeur du roi Louis XI.
La capitale du Duché était Chambéry, mais la Cour était - comme en France - itinérante. Le Duc Amédée, extrêmement pieux et généreux envers les pauvres, faisait transporter de saintes reliques, dont le célèbre Linceul, gardé aujourd' hui à Turin, ancienne possession de la Maison de Savoie.

Amédée IX mourut en 1472 à seulement trente-huit ans. Son épouse, Yolande de France, devint régente. Après la période de paix qu' avait connue le Duché, la Savoie entra dans une période troublée, car elle était convoitée par son voisin le Duc de Bourgogne, Charles le Téméraire. Celui-ci fit exiler en 1476 la Régente Yolande au manoir de Rouvres, près de Dijon, sous le prétexte qu' elle avait trahi un précédent traité avec la Bourgogne au bénéfice de son frère le Roi de France.
Louise suivit sa mère en exil. Ce fut pour elle un temps de retraite et de ressourcement spirituel. Elle y fit la connaissance d' un Franciscain, le P. Jean Perrin, qui eut une grande importance pour elle par la suite.
C' est à cette époque qu' elle fut courtisée par Hugues de Châlons, d' une branche cadette des seigneurs de Bourgogne. La jeune fille préférait le couvent ; mais le P. Perrin la persuada de la sainteté du mariage, afin d' accomplir son destin de princesse chrétienne.
Entretemps Yolande et ses fils furent libérés ; mais alors que la famille était en visite à la Cour de France, Charles le Téméraire fit enfermer Hugues de Châlons, craignant que celui-ci ne prît parti pour la France. Yolande mourut le 29 août 1478 et Louis XI invita ses nièces les Princesses Louise et Marie à demeurer à la Cour. Louis XI trouvait ainsi en Louise - dont le fiancé était emprisonné par le Duc de Bourgogne - une heureuse alliée.

Enfin le 24 août 1479 - Louise avait dix-sept ans - ses noces avec Hugues de Châlons furent célébrées à Dijon. Les époux élirent domicile au château de Nozeroy et leur union fut heureuse. Elle avait trouvé non seulement un mari ; mais aussi un confident. Hugues avait hérité d' un patrimoine considérable. Louise et Hugues, unis par la prière, se chargeaient de soulager les pauvres et de faire bâtir ou restaurer des églises.

Mais en 1490 - âgé de 42 ans - Hugues mourut. Louise parvint cependant à surmonter sa douleur en affermissant sa Foi. Dirigée par le P. Perrin, elle se décida à entrer chez les Clarisses à Orbe dans le Pays de Vaud, où vivait sa belle-soeur Philippine. Ce couvent avait été fondé par la famille de son époux sous la direction de sainte Colette de Corbie. Elle prononça ses voeux en 1492, échangeant ses robes précieuses et tous ses biens terrestres contre la simple bure d' une Clarisse.
Elle y vécut une vie simple de prières et d' austérité. Elle écrivit un traité sur la fidélité à la Règle et plusieurs méditations qui furent longtemps conservés par les Clarisses d' Evian ; mais qui ont aujourd' hui disparu.

Elle mourut le 24 juillet 1503, à l' âge de quarante ans. Déjà sa réputation de sainteté s' était répandue grâce notamment aux témoignages de sa fidèle amie, Catherine de Saulx. Lorsque les religieuses furent chassées, à cause de la Réforme protestante, de leur Couvent, les restes de Louise et de Philippine furent transférés au Couvent de Nozeroy en Bourgogne. Celui-ci fut détruit par les révolutionnaires pendant la révolution française et leurs tombes disparurent.
 En 1838 Charles-Albert de Savoie obtint de son cousin le roi Louis-Philippe la permission de procéder à des fouilles et c' est ainsi que furent découvertes des cassettes contenant les ossements de Louise et de Philippine. Elles furent solenellement placées dans la chapelle du Palais Royal à Turin, près de l' autel dédié au bienheureux Amédée IX de Savoie.

Le Pape Grégoire XVI fixa la mémoire liturgique de la bienheureuse, clarisse et princesse, au 24 juillet.
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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 19:24
   Dans sa jeunesse, il était connu comme un exemple de pureté et de maîtrise de soi , et comme un homme de prière. Sa réputation avait traversé les murs du monastère Saint-Martin, où il était moine bénédictin, non loin de la basilique Saint-Pierre de Rome.

Alors qu' il était sous-diacre au Latran, le Pape Grégoire IV ( 827-844 ) le fit venir dans son clergé. Le Pape Serge II ( 844-847 ) l' ordonna prêtre, puis le nomma Cardinal.
A sa mort, le Cardinal bénédictin devint Pape sous le nom de Léon IV. L' urgence de la situation ( à cause des invasions musulmanes ) fit qu' il fut consacré sans l' avis de l' Empereur.
Il s' efforça dans les premiers temps de son pontificat de réparer les dommages subis par Rome, saccagée par les Sarrazins. Il fit construire des forts sur la côte Thyrénéenne, défendus par une marine de guerre moderne, afin de se protéger des invasions. Il fit édifier aussi la Cité Léonine, fort de défense près de la basilique Saint-Pierre, du Trastévère jusqu' au Château Saint-Ange. Il fut aidé en cela par l' Empereur Lothaire qui régnait sur le royaume des Francs et la Germanie. Son  inauguration eut lieu en 852, après la victoire d' Ostie ( en 849 ) contre les envahisseurs musulmans.

Il fit aussi reconstruire Centumcellae ( aujourd' hui Civitavecchia ) sur le littoral, détruite par les Sarrazins.

Cependant le règne de saint Léon ne fut pas des plus faciles à cause de sa volonté de rendre le Saint-Siège indépendant du pouvoir temporel de l' Empereur d' Occident.
Il réunit en 853-854 un Concile dans la basilique Saint-Pierre pour le rétablissement de la discipline ecclésiastique, de la pureté de la Foi et des traditions spirituelles du peuple chrétien. Des synodes eurent lieu aussi à Mayence, Lyon, Limoges, Paris et en Angleterre.

Il fut le premier Souverain pontife à systématiquement dater les documents pontificaux. Il confirma le droit des Vénitiens à élire un Doge.
Il mourut le 17 juillet 855 et fut enterré en la basilique Saint-Pierre.
En 1099, eut lieu - toujours dans la basilique - la translation de ses reliques près de celles de saint Léon II, de saint Léon III et de saint Léon le Grand, selon la volonté du Pape Pascal II.
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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 13:45
   Aimable ( Amabile ) Wisenteiner naquit dans le Sud-Tyrol autrichien ( aujourd' hui dans le Trentin italien ), le 16 décembre 1865.
Elle était vigoureuse et chrétienne. Beaucoup de villageois de la région émigrèrent, il en fut ainsi de ses parents paysans qui s' établirent au Brésil en 1875 dans l' Etat de Sainte-Catherine. La petite fille aidait sa famille à la ferme, les travaux étaient rudes sous un climat difficile.
Sa mère mourut lorsque la jeune fille eut 22 ans. Elle dut alors s' occuper de ses frères et soeurs plus jeunes et en même temps elle enseignait le catéchisme à la paroisse et secourait les pauvres. A 25 ans, avec une autre compagne, elle partit non loin de la chapelle de Saint-Georges de Vigolo s' occuper de malades, en particulier d' une femme atteinte de cancer. Ce fut la naissance de la communauté des Petites Soeurs de l' Immaculée Conception.

Par la suite, elle prit conseil auprès de son directeur spirituel, un Père Jésuite qui s' occupait des âmes de la mission, et elle s' établit à Nova Trento ( la Nouvelle-Trente ). Elle y reçut l' approbation canonique de sa Congrégation et devint Mère Pauline du Coeur Agonisant de Jésus. Ensuite elle déménagea à Saint-Paul ( Sao Paulo ), où la Congrégation connut un véritable essor, tant il y avait de malades à secourir.
Elle y mourut le 9 juillet 1942, après avoir été la Supérieure Générale de ses Soeurs et avoir aussi été à des postes les plus humbles.
Elle laissa 45 maison dans 5 Etats du Brésil. Elle fut totalement au service de l' Eglise dans un esprit ignatien.

Elle fut béatifiée en 1991 et canonisée en 2002 par Jean-Paul II.
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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 14:06
    Le Père Jacques ( Yaaqub ) El-Haddad, troisième de cinq enfants, naquit au Liban, le 1er février 1875. En 1892, alors qu' il était en Egypte, où il enseignait dans une école catholique, il se sentit appelé à la vie sacerdotale. Il prit donc la décision d' entrer au Couvent de Kashbau qui regroupait des moines capucins. Il prononça ses voeux en 1898 et devint prêtre en 1901.

Ensuite il fut appelé au Couvent de Bab Idriss à Beyrouth. Il se consacra de toutes ses forces à la construction de nouvelles écoles élémentaires pour les enfants des campagnes. il voua aussi une grande partie de son temps à regrouper des hommes et des femmes dans le Tiers-Ordre franciscain et à prier avec eux.

Après la Première guerre mondiale, il fit l' acquisition de la colline de Jall-Eddib. Il y fit ériger une grand croix surplombant la campagne, une église et un lieu de retraite pour les prêtres âgés et malades. Il fit construire aussi une maison attenante pour accueillir toute sorte de malades nécessiteux. 

Pour assurer une continuité à ce lieu et développer son Oeuvre, il fonda en 1930 une nouvelle communauté, les Soeurs Franciscaines de la Croix du Liban. Elles essaimèrent aussi dans d' autres lieux et se consacrèrent aux soins des malades, notamment des handicapés mentaux, et des personnes âgées. Elles créèrent aussi des orphelinats.

le Père Jacques prêcha infatigablement la charité de NSJC, il alla sur les routes du Moyen-Orient afin de recueillir des fonds pour ses oeuvres. Il se rendit dans tout le Liban, en Palestine, en Syrie et en Iran.

" Il n' y a pas de Ciel sans Croix " - écrivit-il - " Celui qui veut obtenir le Ciel sans souffrance est comme celui qui veut acheter des biens sans payer. "

Il mourut le 26 juin 1954, tenant entre les mains un crucifix.

Le Père Jacques de Ghazir vient d' être béatifié, il y a quelques jours, le 22 juin 2008.
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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 22:30
Aujourd' hui sainte Blandine ( voir mon article de l' année dernière ), nous fêtons aussi un saint de l' Eglise ancienne : saint Nicéphore qui fut patriarche de Constantinople à la fin du VIIIème siècle et au début du IXème siècle.
Ardent défenseur des Pères de l' Eglise, il s' opposa à l' empereur iconoclaste Léon l' Arménien qui,  interdisant le culte des images, mettait en péril le dogme de l' Incarnation. L' empereur persécuta cruellement l' Eglise d' Orient.
Relégué en exil, saint Nicéphore mourut dans un monastère au bord du Bosphore, le 2 juin 828.
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