Recevant des évêques de la Conférence des Evêques d' Europe le 24 mars, Benoît XVI a notamment déclaré :
" On ne peut pas penser construire une vraie MAISON COMMUNE européenne (1) en négligeant l' identité propre des peuples de notre continent ( ... ) une identité historique, culturelle et morale constituée d' un ensemble de valeurs que le christianisme a aidé à forger ( ... ). On pourrait presque penser que l' Europe perd confiance en son propre avenir ( ... ). On finit par dénier aux chrétiens le droit même d' intervenir en tant que tels dans le débat public '"
a-t-il dénoncé avant d' appeler les Catholiques à l' objection de conscience chaque fois que les droits humains fondamentaux pourraient être violés, par exemple dans le domaine bioéthique.
On mesure l' inquiétude du Pape. Il parle clairement de peuples, et non pas de culture désincarnée. Il met en avant le droit et la morale naturels consolidés par le christianisme. Il dénonce le laïcisme et le relativisme.
On ne peut être plus clair, à une époque où nos dirigeants ont perdu la boussole ! Angela Merkel s' avouant elle-même pessimiste pour la mention de racines chrétiennes, alors qu' elle y est favorable.
TU ES PETRUS. ET SUPER HANC PETRAM AEDIFICABO ECCLESIAM MEAM.
(1) " Maison commune " est une expression qui renvoit à un concept plus large que celui de la simple Union Européenne qui se targue du monopole de l' avenir européen.
Lire : http://www.generation-benoitxvi.com/L-Europe-se-renie-elle-meme-en.html