10 mai 2008
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Après diverses tentatives, il surmonta l' opposition paternelle et, à vingt-quatre ans, entra au séminaire de Côme, puis,à Rome à la Grégorienne.
A l' issue de ses études, il eut encore une crise de dépression et dut retourner dans sa famille. Il se confia à la miséricorde divine et connut une guérison progressive. Il se sentit alors appelé à soigner les personnes malades et s' orienta vers les prêtres de la Congrégation de Saint-Camille de Lellis qui soignaient les souffrances physiques et morales. Il retrouva ainsi un certain équilibre psychologique.
Il entra à vingt-sept ans dans leur séminaire, à Vérone. Il fut ordonné prêtre en 1889 par Mgr Sarto, le futur saint Pie X, et émit ses voeux perpétuels en 1891. Pendant une dizaine d' années, il exerça son ministère à Vérone, en tant que professeur au noviciat, puis comme aumônier de l' hôpital militaire et enfin comme aumônier de l' hôpital civil jusqu' en 1899.
Il déménagea alors à Crémone, où il devint Supérieur de la Communauté et ensuite économe des Camilliens. Il gagna l' estime de la ville en étant à l' écoute de toutes les souffrances. Il mourut d' une broncho-pneumonie, le 10 mai 1938 et fut béatifié en 1997 par Jean-Paul II.
Il vivait l' idéal de sainteté dans ses tâches quotidiennes, aidant dans le silence et l' humilité les pauvres et les malades.En se donnant, il réussit à surmonter son penchant à la dépression. Il se dédiait entièrement au sacrement de la confession et aidait ses pénitents à se déprendre de leurs tendances à la rigidité et aux défenses psychiques. Il avait un immense amour de l' Eucharisitie qu' il réalisait dans sa propre vie.
Aujourd' hui, nous fêtons aussi le bienheureux Jean Merz ( voir mon article de l' année dernière ) et sainte Solange, martyre aquitaine du IXème siècle.