17 juin 2007
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L' Eglise dans sa sagesse avancerait-elle en favorisant des expressions variées de l' unique Foi catholique ? Réponse dans quelques semaines selon un article du 16 juin 2007 paru dans le Figaro :
" Le décret libéralisant la messe tridentine a été signé par Benoît XVI et sera très prochainement publié. Mais la date de signature du document est encore un secret, tout autant que le jour de sa publication.
Le pape a signé le document " il y a un certain temps ". Quant au moment où il sera rendu public, " une date précise a été choisie, mais il serait plus judicieux de parler en termes de semaines plutôt que de jours ", assure une source proche du dossier.
Deux moments clés sont cependant avancés : soit avant le départ en vacances de Benoît XVI dans les montagnes du Trentin, au début du mois de juillet, soit à son retour à Castel Gandolfo, sa résidence d'été à la fin du même mois.
Il est déjà arrivé que le Saint-Siège publie des textes délicats au creux de l' été. Pour plus de sérénité, le document sera accompagné d' une lettre explicative adressée à tous les évêques. Une conférence de presse pourrait être organisée au Vatican par les cardinaux Francis Arinze, préfet de la Congrégation pour le culte divin, Dario Castrillon Hoyos, chargé du dossier des " intégristes catholiques " ( sic ), et Julian Herranz, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, qui ont tous travaillé sur le document.
Le sujet reste particulièrement sensible au Vatican, où l' on connaît LES FORTES OPPOSITIONS DU CLERGE A LA VOLONTE DU PAPE, en particulier en France, mais aussi chez les théologiens juifs en charge du dialogue avec l' Eglise catholique. Ces derniers voient d' un mauvais oeil le retour, sous la forme d' un rite " extraordinaire " de l' ancienne messe en latin, celle d' avant le Concile Vatican II, et du développement des relations entre l' Eglise catholique et le judaïsme.
La publication du motu proprio est attendue avec une certaine anxiété par les évêques de France, qui souhaitent conserver la possiblité d' accepter ou de refuser le rite tridentin dans les paroisses, comme c' est le cas actuellement, et liront avec attention les modalités prévues par le Vatican. "
Article signé d' Hervé Yannou
Ou comment donner des arguments pour lyncher à l' avance le Saint-Père !
" Le décret libéralisant la messe tridentine a été signé par Benoît XVI et sera très prochainement publié. Mais la date de signature du document est encore un secret, tout autant que le jour de sa publication.
Le pape a signé le document " il y a un certain temps ". Quant au moment où il sera rendu public, " une date précise a été choisie, mais il serait plus judicieux de parler en termes de semaines plutôt que de jours ", assure une source proche du dossier.
Deux moments clés sont cependant avancés : soit avant le départ en vacances de Benoît XVI dans les montagnes du Trentin, au début du mois de juillet, soit à son retour à Castel Gandolfo, sa résidence d'été à la fin du même mois.
Il est déjà arrivé que le Saint-Siège publie des textes délicats au creux de l' été. Pour plus de sérénité, le document sera accompagné d' une lettre explicative adressée à tous les évêques. Une conférence de presse pourrait être organisée au Vatican par les cardinaux Francis Arinze, préfet de la Congrégation pour le culte divin, Dario Castrillon Hoyos, chargé du dossier des " intégristes catholiques " ( sic ), et Julian Herranz, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, qui ont tous travaillé sur le document.
Le sujet reste particulièrement sensible au Vatican, où l' on connaît LES FORTES OPPOSITIONS DU CLERGE A LA VOLONTE DU PAPE, en particulier en France, mais aussi chez les théologiens juifs en charge du dialogue avec l' Eglise catholique. Ces derniers voient d' un mauvais oeil le retour, sous la forme d' un rite " extraordinaire " de l' ancienne messe en latin, celle d' avant le Concile Vatican II, et du développement des relations entre l' Eglise catholique et le judaïsme.
La publication du motu proprio est attendue avec une certaine anxiété par les évêques de France, qui souhaitent conserver la possiblité d' accepter ou de refuser le rite tridentin dans les paroisses, comme c' est le cas actuellement, et liront avec attention les modalités prévues par le Vatican. "
Article signé d' Hervé Yannou
Ou comment donner des arguments pour lyncher à l' avance le Saint-Père !