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  • : le blog ut-pupillam-oculi par : Eric
  • : Je me propose de partager quelques réflexions, et de voyager avec vous dans l' univers spirituel de personnalités d' exception. Vous pouvez me laissez vos commentaires, afin que je puisse corriger les articles si nécessaire.
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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 21:51
czestochowa.jpg

Sur les douces pentes de Jasna Gora ( la Montagne Lumineuse ) près de la ville polonaise de Czestochowa se trouve le célèbre sanctuaire dédiée à Notre Dame. Les Polonais sont habitués à lier les événements heureux ( anniversaires de mariage, naissances, vocations ) de leur vie, ainsi que les faits marquants de leur patrie. Ils confient aussi à l' icône miraculeuse leurs préoccupations et leurs épreuves.
La tradition affirme qu' elle fut peinte par saint Luc ainsi qu' une autre icône vénérée aujourd' hui à Bologne. Elle fut transportée à Constantinople, puis elle fut offerte au prince russe Léon dont le pays avait embrassé la Foi chrétienne.
Elle fut ensuite vénérée à Beltz, et lorsque le roi de Pologne Casimir le Grand dut subir les assauts des Tatares, les habitants de Beltz se mirent sous sa protection et les envahisseurs furent vaincus. Elle fut ensuite placée dans une petite église de bois à Czestochowa et l' on y construisit une basilique et un couvent.

czestochowa-entr--e.jpg

             Une des entrées du sanctuaire

En 1430 lorsque les adeptes de Jean Hus venus des confins de la Moravie et de la Bohême attaquèrent le couvent, l' icône de la Madonne Noire fut transpercée d' un coup d' épée. Elle fut donc par la suite confiée aux autorités de la ville de Cracovie qui la firent restaurer. Il fut alors affirmé qu' elle aurait été peinte à Constantinople au VIème ou VIIème siècle d' après une icône plus ancienne peinte en Palestine.
Elle fut remise au sanctuaire de Czestochowa et le pélerinage à Jasna Gora reprit toute son importance. Une chapelle fut construite spécialement au XVème siècle.

czestochowa-jasna-gora.jpg 

En 1717, Notre Dame fut couronnée d' un diadème pontifical et l' on construisit de nombreuses églises sous son invocation. Aujourd' hui 300 églises portent son nom en Pologne et 50 à l' étranger.
La Madonne Noire même pendant le régime communiste athée ne cessa d' être visitée. Les nombreux pélerinages, en particulier ceux de Jean-Paul II, la firent connaître au monde entier.   

czestochowa-autel.jpg

            Le maître-autel de la basilique.
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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 21:31
Léocadie Harasymiv naquit en Pologne près de Lemberg ( Lwow en polonais ) à Rudnyky dans une famille ruthène en 1911. Elle entra en 1931 en religion chez les Soeurs de Saint-Joseph sous le nom de Soeur Laurence. Pendant la guerre la région fut envahie par les Soviétiques qui furent ensuite chassés en 1941 par l' armée allemande. Lorsque les Soviétiques reprirent la région en 1945, ils l' intégrèrent à l' Ukraine soviétique.
L' URSS réprimant toute forme de religion active, des agents du KGB arrêtèrent la religieuse en 1951. Elle fut envoyée à la prison de Borislav, puis déportée en Sibérie près de Tomsk à Kharsk. Malgré sa santé fragile, elle partagea sa cellule avec une personne atteinte de tuberculose qui pour cette raison tentait de survivre dans un isolement total. Elle poursuivit une intense vie de prière jusqu' à son glorieux martyre en août 1952. Elle fut béatifiée par Jean-Paul II le 27 juin 2001.  

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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 13:46
saint-louis-statue.jpg                         Statue de saint Louis à Aigues-Mortes 


Ps 88
J' ai choisi David pour serviteur ; je l' ai consacré de mon huile sainte. Ma main lui portera secours, mon bras sera sa force.
Ps 143
Alléluia, alléluia. Béni soit le Seigneur mon Dieu, lui qui instruit mes mains au combat ! Alléluia.   
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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 21:06
A de nombreuses reprises, l' Eglise a proclamé bienheureux des groupes de fidèles, de religieux ou religieuses et de clercs qui perdirent leur vie à cause de la haine de leurs proches, de leurs compatriotes ou d' ennemis envers la Foi catholique, dans cette période sombre pour les Catholiques que fut l' entre-deux-guerres. 

Plus d' un million de victimes marqua cette guerre sanglante de l' histoire européenne que fut la guerre civile espagnole ( 1936-1939 ). Les DEUX côtés eurent à déplorer des faits de guerre, mais aussi des crimes innombrables.
 
L' idéologie socialo-communiste, quant à elle, fit des milliers de victimes parmi les serviteurs de l' Eglise. Accuser l' Eglise de simple collusion n' est pas historiquement juste, si l' on considère les souffrances qu' elle endura.

Une véritable persécution contre les Chrétiens eut lieu dans les zones détenues par les rouges ou les anarchistes : des dizaines de milliers de laïcs, près de 4200 prêtres diocésains, 12 évêques, 283 religieuses, 2365 religieux...
Parmi eux, il y eut sept Augustins récollets, d' une branche des Augustins créée en 1588 à Tolède, et devenue autonome en 1911. Leur nom de  " récollets " signifie qu' ils portaient une attention spéciale au recueillement.
Ils furent béatifiés le 7 mars 1999 par Jean-Paul II à Saint-Pierre-de-Rome.


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                       Motril à la fin du XIXème siècle, la Place d' Espagne. 



La passion des Pères augustins récollets eut lieu à Motril près de Grenade. Déjà dans les premiers jours de 1936, leur communauté connut l' angoisse du lendemain : il y eut insultes, menaces, perquisitions, etc...Ils refusèrent de quitter néanmoins leur ville pour rester au milieu de leurs ouailles qui subissaient, pour ceux qui fréquentaient leur église, les mêmes menaces.

A l' aube du 25 juillet 1936, cinq Augustins : les Pères Deogracias Palacios, Léon Inchausti, José Rada, Julian Benigno Moreno y Moreno et le Frère José Ricardo Diez furent enlevés violemment de leur couvent et emmenés à travers les rues, pour être finalement fusillés dans le dos, dans un jardin. Leurs corps furent laissés de nombreuses heures, gisant dans leur sang...

Le martyre du Père Vincent Pinilla et du curé Manuel Martin Sierra fut aussi dramatique. Quand les miliciens prirent d' assaut le couvent, les deux prêtres avaient trouvé refuge à l' hôpital, où ils avaient pu rester toute la journée. La nuit venue, ils partirent se cacher dans l' église paroissiale du Divin Pasteur. Au petit matin, Don Manuel Sierra célébra la messe à laquelle assistaient les Soeurs de l' hôpital et le Père Pinilla. Vers 10 heures et demie, les miliciens firent irruption dans l' église et fusillèrent les deux prêtres devant les passants, sur le seuil de l' église.

Le dernier à donner sa vie fut le Père Vincent Soler,  qui avait trouvé refuge dans une famille amie, mais qui lui-aussi fut découvert le 29 juillet et mis en prison. Il employa son temps à réconforter les codétenus, et à pratiquer un ultime apostolat. 
Il fut fusillé dans la nuit du 15 août 1936 avec 18 autres prisonniers.
 

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Il est frappant de constater que ces Pères augustins avait auparavant consacré leur vie à un lointain apostolat aux Philippines et en Amérique du Sud. Revenus dans leur pays, ils furent assassinés par leurs propres compatriotes, eux qui avaient subi de si grands dangers à l' étranger...


motril-callenueva1915.jpg

                  Motril, la Calle Nuova en 1915


Le Père Vincent Soler naquit le 4 avril 1867 près de Saragosse et entra chez les Augustins récollets en 1882 sous le nom de Frère Vincent de Saint-Louis-de-Gonzague. Il partit en mission pour les Philippines en 1889, et il y fut ordonné en 1890. Il connut la persécution de 1898, et retourna en Espagne en 1906.
Il fut Supérieur de la Province andalouse, et en 1926 fut élu Prieur Général de l' Ordre, charge à laquelle il renonça peu de temps après. A Motril, il rénova l' Association de Sainte-Rita, fonda en 1914 le Cercle Catholique des Travailleurs et une école du soir. Il avait 69 ans à sa mort le 15 août 1936.

Le Père Deogracias Palacios naquit le 22 mai 1901 près de Burgos. Il entra à 15 ans au couvent d' Agreda sous le nom de Frère Deogratias de Saint-Augustin, puis fut envoyé en 1923 au Brésil où il devint prêtre en 1925. Il fut missionnaire au Brésil et en Argentine, et retourna en Espagne quelques mois à la fin de 1930, et à nouveau définitivement en 1933. Il fut Supérieur de la communauté de Monachil près de Grenade. En 1936 il était Supérieur de Motril. En accord avec ses Frères, il refusa de quitter la ville. Il avait 35 ans, lorsqu' il fut fusillé le 25 juillet 1936. 

Le Père Léon Inchausti naquit le 27 juin 1859 dans la province de Biscaye. Ayant reçu la permission de son père - mort en odeur de sainteté - il entra chez les Augustins à 19 ans au couvent de Monteagudo, sous le nom de Frère Léon de ND du Rosaire. En 1884, il partit pour les Philippines, où il reçut l' ordination sacerdotale. Il y resta 14 ans, et revint en Espagne en 1898 après la révolution philippine. Il fut ensuite destiné aux missions du Brésil jusqu' en 1921. Il vécut alors au couvent de Grenade, puis en 1927 à Bilbao et enfin en 1928 à Motril. Lorsqu' il mourut fusillé le 25 juillet 1936, il avait 77 ans.

Le Père José Rada naquit près de Sarragosse le 17 novembre 1861. Il entra à seize ans au Couvent de Monteagudo en tant que novice, sous le nom de Frère Joseph de ND des Douleurs. Le 1er juin 1884, il fut envoyé en mission aux Philippines avec le Père Inchausti. Il fut ordonné prêtre à Cébu en novembre 1884. Pendant quatorze ans il fut curé-missionnaire sur l' île de Bohol. Il fut incarcéré pendant trois mois, lors de la révolution philippine.
En 1912 ( il avait 51 ans ) il fut envoyé par ses supérieurs au Brésil où il créa plusieurs paroisses. Il rentra dans son pays natal en 1925 et il reçut la charge de visiter la communauté augustine d' Andalousie. En 1936, il devint prédicateur et confesseur au Couvent de Motril. Il espérait y terminer sa vie qui fut si féconde sous d' autres cieux, mais il fut fusillé le 25 juillet 1936 à 75 ans.

Le Père Julian Benigno Moreno naquit le 16 mars 1871 près de La Rioja. Il entra à quatorze ans comme novice au Couvent de Monteagudo et reçut le nom de Frère Julien de Saint-Nicolas-de-Tolentino. Son oncle saint Ezéchiel Moreno* en était le supérieur. Il fut ordonné prêtre en mai 1894, et en septembre de la même année fut envoyé en mission aux Philippines. Il retourna lui-aussi en Espagne en 1898. Il partit en 1902 pour l' Amérique du Sud, où il se dédia à la prédication et à l' éducation de la jeunesse. Il vécut en Colombie, au Panama, au Vénézuéla et au Brésil. Religieux extrêmement cultivé, il publia des centaines d' articles et de nombreux ouvrages au Vénézuéla et en Espagne. Il revint en Espagne - au Couvent de Motril - en 1933. Lorsqu' il mourut fusillé il avait 65 ans.

Le Frère José Ricardo Diaz naquit dans la province de Léon le 16 février 1909. Orphelin, il devint novice à dix-sept ans chez les Augustins récollets. Il fit sa profession religieuse en 1926 à Villaviciosa près de Madrid sous le nom de Frère Joseph-Richard du Coeur de Jésus. Il prit congé de ses Frères par la suite, à cause d' une crise vocationnelle ; mais en 1932, il retourna au Couvent de Villaviciosa, où il put enfin prononcer ses voeux perpétuels en 1934 à l' âge de 26 ans. Il venait d' arriver à Motril lorsqu' il fut fusillé le 25 juillet 1936 à 27 ans, et était donc le plus jeune de ses confrères.

Le Père Vincent Pinilla naquit le 5 avril 1870 près de Saragosse. Il devint novice à quinze ans et prononça ses voeux des mains du supérieur du Couvent saint Ezéchiel Moreno en 1886 qui lui accorda le nom de Frère Vincent de Saint-Louis-de-Gonzague. Il partit lui-aussi pour les Philippines en 1892 et devint curé de paroisse à Manille, puis à Caplan. Il passa deux ans en prison après la révolution de 1898. En 1900, il retourna en Espagne, et en 1902 partit pour le Brésil. Il avait une grande dévotion envers la Sainte Vierge essentiellement consolatrice. C' est en janvier 1927 qu' il retourna en Espagne, sans savoir qu' il allait à l' ultime sacrifice. Il avait 66 ans, lorsqu' il fut fusillé un crucifix à la main.

Don Manuel Martin Sierra, était curé depuis 1930 de la paroisse du Divin Pasteur de Motril. Il avait été auparavant professeur. Il avait 43 ans lorsqu' il fut assassiné après s' être écrié : " Vive le Christ-Roi ! "
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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 21:34
Dit le Majeur, pour le distinguer de son homonyme l' apôtre saint Jacques le Mineur, saint Jacques, né à Béthsaïde,  fut le fils de Zébédée et de Marie-Salomé.
Il fut présent aux principaux miracles du Seigneur ( Mc V, 37 ) : la Transfiguration sur le Mont-Thabor ( Mt XVII, 1 ), et à Gethsémani.
Impétueux et vif, il était surnommé fils du tonnerre. Il fut l' un des premiers à être décapité à Jérusalem sous Hérode Aggripa vers 43-44. 
Ses reliques furent transférées sous Charlemagne à Compostelle en Espagne, et depuis lors le pélerinage de saint Jacques de Compostelle est l' un des plus importants d' Europe. 
Ce fut bien évidemment aussi le pélerinage le plus important et le plus célèbre d' Occident surtout après la construction de la basilique en 1035.

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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 21:08
martiresdeguadalajaran.jpg  Le martyre de la bienheureuse Marie Pilar de Saint-François-Borgia ( dans le siècle Jacoba Martinez Garcia ) et de ses compagnes se passe pendant la guerre civile espagnole. Ses deux compagnes furent la soeur Marie des Anges de Saint-Joseph ( dans le siècle Marciana Valtierra Tordesillas ) et la soeur Thérèse de l' Enfant-Jésus et de Saint-Jean-de-la-Croix ( dans le siècle Eusebia Garcia y Garcia ).



  Elles étaient Carmélites déchaussées, et pendant longtemps un voile a été couvert sur leur sacrifice et celui de tant d' autres pour ne pas attiser les divisions de l' Espagne d' après-guerre. De même, le martyre de près de 8 000 prêtres, religieux ou religieuses fut passé sous silence. Les trois " bonnes soeurs "  - qualificatif qu' elles méritaient ô combien -  furent béatifiées le 29 mars 1987 par Jean-Paul II à Saint-Pierre-de-Rome.






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La ville de Guadalajara était tombée aux mains des miliciens rouges le 22 juillet 1936. Les Carmélites durent abandonner en vêtements civils leur couvent de Saint-Joseph et se disperser chez des habitants pour trouver un abri.
Dans la journée du 24 juillet, alors que les trois religieuses marchaient dans la rue pour se rendre dans une cachette plus sûre, elles furent reconnues par un milicien qui ordonna à ses compagnons de les abattre. La première à tomber sous leurs balles fut la soeur Marie des Anges. Puis ce fut au tour de la soeur Marie-Pilar qui resta plusieurs heures à agoniser. Ensuite les miliciens prirent à partie la jeune soeur Thérèse qui fut emmenée. Elle refusa de répondre à leurs avances, et fut fusillée près du cimetière après s' être écriée : " Vive le Christ-Roi ! "
Heureusement, si l' on peut dire, les corps des trois Carmélites furent recueillis  par de bonnes âmes et ensevelis dans un endroit sûr. En juillet 1941, leur translation eut lieu solennellement  dans leur Carmel de Guadalajara où ils ne cessèrent d' être objet de dévotion pour les fidèles depuis lors.

Un premier procès diocésain pour la reconnaissance de leur martyre eut lieu dans les années 1955 1958, puis ce fut un long silence...et leur cause fut reprise à partir de 1982.

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                                            Le Palais de Guadalajara


Quelques étapes de la vie de la bienheureuse Marie-Pilar permettent de comprendre qui elle était :

Elle naquit le 30 décembre 1877 près de Saragosse et fut baptisée le même jour. Sa soeur aînée devint Carmélite, et, à l' époque de la naissance au Ciel de sa soeur de sang et de vocation, elle était la prieure du Couvent de Saint-Joseph de Guadalajara. Leur frère devint prêtre. 
C' est ainsi que la bienheureuse Marie-Pilar suivit elle aussi la voie religieuse et entra au Carmel en octobre 1898 à 21 ans. Elle fit sa profession le 15 octobre 1899. Elle eut la charge de portière et de sacrisitine. Elle fut une soeur de foi profonde et de grande dévotion eucharistique. En tant que soeur cloîtrée, elle vivait une vie de sainte simplicité, sans événements extérieurs saillants...Tout au plus était-elle consumée comme les autres soeurs du Carmel dans l' Amour de Dieu.

En 1930, elle écrivait dans ses notes : " Union avec Jésus. Faire toute chose par amour pour lui. Les spiritualiser par amour de Dieu, afin que tout soit accompli en Dieu et pour Dieu." Proposition qu' elle réalisa dans une cohérence toute spirituelle...
En 1933, elle écrivait : " Pourquoi suis-je Carmélite ? Pour être une âme toute à Dieu et pour être une grande sainte..." En juillet 1936, elle s' offrit à Dieu pour le salut de ses soeurs, acceptant dans une Espagne en guerre l' idée d' un possible martyre...
" Si je dois aller au martyre, je m' y rendrai en chantant comme nos soeurs de Compiègne* et nous chanterons : Coeur de Jésus, tu règneras ! "


Elle avait 59 ans lorsqu' elle fut assassinée. 


* fêtées le 17 juillet.
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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 20:58
Sainte Ségolène (d' une racine germanique - sieg - signifiant victoire )  vécut au VIIème siècle en Languedoc. Veuve à 22 ans, elle se consacra aux pauvres et à la prière. Elle fonda une abbaye, dont elle devint abbesse à Troclar ( aujourd' hui dans le Tarn ).
Ce prénom, fameux dans l' actualité, peut s' écrire ausi Sigolène .
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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 00:30
Une simple soeur cloîtrée peut-elle être considérée comme l' une des plus grandes missionnaires du début du XXème siècle ? Certainement si l' on prend en compte la vie de la bienheureuse Marguerite-Marie Lopez de Maturana.
Elle naquit le 25 juillet 1884 à Bilbao dans le Pays Basque espagnol, et fut baptisée sous le nom de Pilar le même jour avec sa soeur jumelle Léonor.

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Les deux soeurs furent aussi jumelles dans leur vocation : Léonor devint carmélite - l' Eglise a reconnu récemment l' héroïcité de ses vertus - tandis que Pilar entra à 19 ans dans l' Ordre des Mercédaires ( ND de la Merci ) au couvent de Berriz où elle avait étudié dans sa  prime jeunesse. Elle reçut le nom de soeur Marguerite-Marie et se distingua par ses prières prolongées et sa charité. Elle entrait de plus en plus dans l' intimité du Seigneur, et suivit son charisme : celui de retrouver l' esprit originel de l' Ordre de la Merci, c' est-à-dire la libération des prisonniers en terre de mission.
Elle se demandait comment revivifier l' esprit missionnaire de son Ordre, fondé quatre siècles auparavant, et devenu - surtout pour sa branche féminine - un Ordre majoritairement voué à la contemplation.
Lorsque deux missionnaires revenus de Chine et des Indes en 1919 témoignèrent de leur apostolat au couvent de Berriz, son coeur s' enflamma...
Avec la permission de sa supérieure, elle se voua à l' association de la Jeunesse Mercédaire Missionnaire qui venait d' être créée en Espagne.
Toute la communauté du couvent fut elle-aussi associée par la prière à l' action de l' association, à tel point que les religieuses reçurent en 1926 la croix missionnaire et préparèrent le départ pour la Chine de six d' entre elles.

Le couvent reçut la permission du Saint-Siège de se transformer en institut missionnaire. Le désir de la bienheureuse Marguerite-Marie fut comblé, lorqu' en 1930, elle devint la première Mère Supérieure de l' Institut Missionnaire de la Bienheureuse Vierge Marie de la Merci.

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En peu de temps, elle fit le tour du monde pour encourager ses filles dans divers couvents, soit pour les fonder, soit pour les fortifier. Aujourd' hui elles sont 600 soeurs dans 72 communautés. Elle mourut le 23 juillet 1934, peu de temps après une opération chirurgicale, non sans avoir déclaré à ses filles qu' elle les aiderait au Ciel.

Cette religieuse qui avait " le coeur tourné vers le Ciel, le regard tourné vers le siècle, et les pieds sur terre " fut béatifiée il y a quelques mois, le 26 octobre 2006.


ND : L' Ordre de ND de la Merci fut fondé au XIIIème siècle à Barcelone par saint Pierre Nolasque et saint Raymond de Penafort. Il fut approuvé par le Pape Grégoire IX qui lui donna la règle de saint Augustin en 1235. Il fut créé pour  délivrer les prisonniers et les esclaves chrétiens en terre musulmane.
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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 23:46
Philip Evans ( 1645-1679 ) was a Welsh Jesuit who worked in mission in Southern Wales for 40 years. There he became known for his zeal and charity and enjoyed great popularity and success.
Though he was especially sought after by those behind the Titus Oates plot. Father Philip Evans proved himself fearless. Over and above the usual 50 pounds for any Jesuit, 200 pounds were offered for him. Instead of fleeing the country, he stayed to serve the Catholics in Wales and was eventually caught.
Refusing, of course, to take the oath of supremacy, which recognized the king as supreme in all religious matters, he was imprisoned and hanged.

philippe-evans.jpg
Né à Monmouth dans le Pays de Galles en 1645, il devint Jésuite en 1665 après avoir étudié à Saint-Omer en France. Il fut envoyé comme missionnaire dans le Sud du Pays de Galles. Connu pour sa charité et sa foi, les autorités galloises fermaient les yeux sur son fervent apostolat. Mais lorsque la pseudo-conjuration de Titus Oates déchaîna à nouveau la persécution contre les Catholiques, la situation du RP Philippe Evans devint périlleuse. On mit sa tête à prix. Il refusa néanmoins de quitter son troupeau. Il fut donc arrêté le 2 décembre 1678 et emprisonné à Cardiff.
Il refusa la vie sauve et le serment de suprématie qui reconnaissait la seule autorité du roi en matière religieuse, et au contraire protesta de sa fidélité au Pape. Il se déclara heureux, lors de son jugement, de mourir pour sa fidélité, et fut exécuté le 22 juillet 1679.
Le Pape Pie XI le béatifia le 15 décembre 1929. Il est fêté le 21 février avec les autres martyrs jésuites anglais de cette sombre époque.
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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 22:41
Saint Luc nous montre aux pieds du Seigneur une pécheresse en larmes dont Jésus loue la Foi et l' Amour ; à Béthanie, Marie, soeur de Lazare se tient aussi aux pieds du Seigneur qui la loue de ne rechercher que l' unique nécessaire. 
Nous trouvons aux pieds du Seigneur Marie de Magdala dont Jésus avait chassé les démons et qui assistait de ses biens le Christ et ses apôtres. Nous la trouvons aussi au tombeau où elle est la première à voir le Christ ressuscité et où elle reçoit de lui la mission d' annoncer sa résurrection aux apôtres.
Toutes trois parfument, en diverses occasions, le corps du Christ.
fraangelico-noli-me-tangere.jpg 

La liturgie romaine voit en elles une seule femme : femme si pleinement purifiée par l' amour de Jésus et devenue l' amie privilégiée de son Sauveur.
C' est surtout à partir du XIème siècle que le culte de Marie-Madeleine a commencé son plein essor en Occident.
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